Selon AllianzGI, les économies développées connaissent actuellement une reprise synchronisée, portée notamment par l’investissement. Du côté des pays émergents, on assiste à une stabilisation des statistiques économiques, en particulier en Chine. L'inflation générale mondiale reste, quant à elle, conditionnée par les cours du pétrole. Mais "l'analyse relative aux écarts de production signale une hausse progressive de l'inflation sous-jacente au sein des pays développés à moyen terme", indique Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez AllianzGI.

En termes de risques, AllianzGI souligne le risque politique, la complaisance des marchés et le manque de liquidité, à un moment où le poids de la dette a atteint un record au niveau mondial.

Dans cet environnement incertain, les valorisations offrent une image contrastée, juge AllianzGI. "On relève des signes évidents de complaisance des marchés sur certains actifs risqués. A court terme, leurs cours devraient continuer de progresser, mais, à plus long terme, les performances des actions internationales devraient, selon nous, ressortir légèrement en deçà de leur moyenne de long terme, avec des performances très contrastées d'un marché à l'autre", explique Franck Dixmier.

Les experts d'AllianzGI jugent par ailleurs les emprunts d'Etats surévalués. Les obligations et les devises émergentes offrent, quant à elles, des perspectives positives pour les investisseurs de long terme orientés "value" : la stabilisation macro-économique est bénéfique, mais des risques baissiers persistent, liés au ralentissement structurel de la croissance, à la remontée des taux américains et au raffermissement du dollar américain.

Du côté des actions, les dividendes restent une composante clé de la performance sur le long terme. "Dans un contexte de remontée des taux d'intérêts, soutenue par l'amélioration des statistiques cycliques réelles et anticipées, nous privilégions actuellement les valeurs de rendement cycliques", indique Franck Dixmier.