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Arcelor Mittal et Nippon Steel Corp., les deux plus grands sidérurgistes du monde, ont accepté de maintenir leur alliance visant à fournir leur acier aux constructeurs d'automobiles d'Amérique du nord et pourraient co-produire l'alliage dans les usines d'Asie et d'Europe.

Les deux compagnies souhaitent ainsi assumer les engagements «de la joint-venture formée avec Arcelor avant sa fusion l'an dernier avec Mittal», ont-elles indiqué hier dans des rapports séparés.

Le sidérurgiste japonais étudie par ailleurs le moyen de produire l'alliage conjointement avec  Arcelor en Europe et en Asie, a précisé Masato Suzuki, le porte-parole de Nippon Steel.

Nippon Steel, qui détient 50% du marché japonais de l'acier de tôle des véhicules à moteur, doit en effet fournir davantage d'acier aux fabricants. Le sidérurgiste japonais devra par conséquent favoriser les «alliances douces plutôt que les changements lourds pour amplifier sa capacité de production», comme l'avait indiqué en mai dernier Akio Mimura, le président de la compagnie basée à Tokyo.

«Les deux compagnies ont des parts de marché élevées concernant l'acier à haute teneur, elles ne souhaitent donc pas trop se combattre, et préfèrent plutôt se partager le marché», a souligné Yoji Takeda, qui a aidé à contrôler environ 900 millions de dollars d'investissement RBC (Asie), incluant des parts d'acier du Nippon. 

Détails de l'alliance

Mimura et Lakshmi Mittal se sont réunis hier à New York afin de signer un arrangement visant à conclure les négociations sur les détails de leur alliance en Amérique du Nord pour la production d'acier à destination des véhicules motorisés.

A en croire le journal japonais Nikkei, Nippon Steel devrait ainsi rendre sa technologie de robots automatiques disponible à Arcelor-Mittal pour son usage dans les usines européennes.

Arcelor Mittal devrait en faire autant pour que les besoins des constructeurs d'automobiles européens puissent être comblés par les équipements industriels asiatiques.

N.S.

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