"Non, il n'y a pas de signe de cela", a déclaré Scholz interrogé sur la télévision allemande pour savoir s'il redoutait une nouvelle crise dans la zone euro.

Le ministre allemand a rappelé que des critères de convergence existaient avec l'Italie, y compris avec l'actuel gouvernement, afin de maintenir une stabilité parmi les pays ayant adopté la monnaie unique.

"Il semble qu'un nouveau gouvernement, peut-être d'une composition différente, va apparaître", a-t-il ajouté.

Le président du Conseil italien Giuseppe Conte a présenté mardi sa démission et le chef de l'Etat Sergio Mattarella doit entamer ce mercredi des consultations officielles avec les chefs des différents partis pour déterminer s'il est possible de constituer un nouveau gouvernement.

L'ancien chef du gouvernement Matteo Renzi, membre du Parti démocrate (PD, centre gauche) a admis qu'il était prêt à collaborer avec le mouvement antisystème M5S qui appartenait à la coalition sortante.

"S'il y a la possibilité de ne pas avoir plus de taxation, parce que c'est le risque que je vois en Italie, s'il y a la possibilité de faire un gouvernement qui va construire l'Europe (...), s'il y a une possibilité de faire un gouvernement aussi avec le Mouvement 5 Etoiles (...), nous devons le faire si c'est possible", a-t-il déclaré sur France 2.

(Madeline Chambers avec Myriam Rivet à Paris; Pierre Sérisier pour le service français)