Le fait majeur du mois de février est le développement des craintes liées à l'épidémie de coronavirus, rappelle Aviva Investors France dans sa lettre mensuelle consacrée aux marchés et aux allocations. Il est trop tôt pour mesurer l'impact sur l'économie tant chinoise que sur l'économie mondiale. La Chine représente environ 20% du PIB mondial alors qu'elle représentait 7% lors de l'épisode du SRAS en 2003. Pour rappel, le Sras avait causé 774 morts pour environ 10 000 contaminés.

La société de gestion suit l'évolution de l'épidémie de près en espérant qu'elle soit contenue avant la fin du premier trimestre, sans quoi elle serait amenée à revoir ses estimations de croissance mondiale (croissance en hausse en 2020 par rapport à 2019), car l'arrêt de l'activité en Chine, la rupture des chaînes d'approvisionnement et la potentielle baisse de la demande dans certains pays contaminés seraient de nature à peser sur la croissance mondiale.