L'accélération de la croissance mondiale et le retour de l'inflation devraient continuer de favoriser les actifs à risque, mais ils pourraient aussi compliquer la situation sur les marchés obligataires, souligne le rapport "House View" d'Aviva Investors pour le quatrième trimestre 2017. La croissance du PIB mondial pourrait atteindre 3,5 à 3,75% cette année, ainsi qu'en 2018. L'inflation aux États-Unis montera probablement à 2% d'ici mi-2018, tandis que les taux d'inflation en zone euro et au Japon devraient grimper de manière plus progressive.

Les banques centrales commencent à mettre progressivement fin à une décennie de politiques monétaires exceptionnelles, ce qui pourrait engendrer une hausse de la volatilité des marchés, à partir de niveaux historiquement faibles. La Réserve fédérale américaine (Fed) a déjà relevé ses taux directeurs à quatre reprises et commencé à liquider des actifs, tandis que la Banque centrale européenne réduira probablement son programme d'assouplissement quantitatif à partir de début 2018.

Malgré les incertitudes entourant le Brexit, même la Banque d'Angleterre a laissé entendre qu'elle pourrait relever ses taux prochainement, rappelle Aviva.

Cet environnement sera probablement plus favorable aux actions qu'aux obligations, les marchés actions de la zone euro et des pays émergents présentant des niveaux de valorisation plus attractifs que le marché actions américain. Selon Aviva, les obligations des pays émergents, que ce soit en devise forte ou en devise locale, paraissent actuellement plus intéressantes que la dette souveraine et la dette privée des pays développés.