Du renfort chez Sensorion. La société muscle son conseil d'administration avec l'irlandais John Furey, ex-directeur des opérations de Spark Therapeutics et actuel directeur non-exécutif d'Adaptimmune. Sa nomination sera entérinée par le prochain conseil prévu en septembre par Sensorion.
 
401 M$ de trésorerie pour Cellectis. Au 30 juin dernier, Cellectis disposait de l'une des trésoreries les plus confortables de l'industrie biotech française, 401 M$ (en intégrant les équivalents et Calyxt). Le spécialiste des cellules CAR-T allogéniques a plusieurs fers au feu actuellement, côté R&D évidemment mais aussi côté exécution, avec la construction en cours de deux unités de production, l'une aux Etats-Unis et l'autre en France. Les réserves de la société sont à l'échelle de sa consommation de liquidités : 52 M$ au cours du 1er semestre, dont 44 M$ utilisés pour les activités opérationnelles de Cellectis et Calyxt. A ce rythme, la visibilité est assurée jusque dans le courant de l'année 2021, estime le management. Les priorités pour 2019 vont au développement d'UCART123, UCART22 et UCARTCS1, au recrutement et à la mise en place des moyens de production chez Cellectis. Côté Calyxt, la filiale va poursuivre les efforts de commercialisation de sa gamme de produits à base soja à haute teneur en acide oléique, ses efforts de R&D et son recrutement.
 
Noxxon lève 1 M€. Le laboratoire a vendu près de 2 millions d'actions à 0,51 EUR pièce via un placement privé à ses actionnaires historiques Kreos et NGN et à de nouveaux investisseurs, "comme des institutions et des family offices allemands". Ils ont bénéficié d'une décote de 10% sur les cours récents. La dilution pour les autres actionnaires avoisine 15%. Noxxon avait déjà placé des titres à 0,65 EUR en juillet en levant 0,52 M€, assez loin du montant espéré. Le management continue à chercher des financements et espère obtenir, d'ici la fin du premier semestre 2020, de nouveaux accords pour pérenniser son existence.