TG1050 vers la combinaison ? Transgène a communiqué via deux abstracts lors du Congrès 2018 de l'AASLD les données détaillées de la phase Ib testant TG1050 dans l'hépatite B chronique. Sur le critère principal, une bonne tolérance a été constatée en dose unique comme en doses multiples. Quelques éléments précliniques inédits ont aussi été annoncés, notamment une "optimisation de l’activité antivirale de TG1050 en combinaison avec des antiviraux ou des immunomodulateurs dans des modèles murins exprimant le VHB de façon chronique".
 
Valedia en prévention de la NASH. Valbiotis pense avoir trouvé un nouveau champ d'exploration pour son candidat-phare Valedia, la prévention de la NASH. Les données collectées sont jugées suffisamment intéressantes pour lancer une phase II spécifique en parallèle des essais déjà conduits. Le laboratoire fait en parallèle état d'une réversion complète de la stéatose hépatique par le principe actif de Valedia (TOTUM-63) dans un modèle in vivo de NAFLD, testé par l'Université de Leiden. Et la suite ? Valbiotis va conduire une phase Iia dans la réduction du risque de NASH dès 2019.
 
Poxel s'affiche aussi dans la NASH. La société a épinglé deux posters lors de l'AASLD. Le premier présente l’effet bénéfique de PXL770 dans un modèle murin de NASH provoqué par l’alimentation. Le second concerne PXL065 (ex-DRX-065 acquis à DeuteRx) et démontre son innocuité et sa bonne tolérance (les données sont issues de la phase I). Poxel doit réaliser des études de preuve de concept avec les deux candidats en 2019.
 
Firibastat vers la phase III. Quantum Genomics a profité du congrès de l'AHA pour présenter des données porteuses pour Firibastat (QGC001) en phase IIb, ouvrant la voie à une phase III. Le management résume ainsi les résultats : "Firibastat dépasse largement le critère principal de l'étude et démontre une efficacité hautement significative sur une population à haut risque cardiovasculaire dont l'hypertension artérielle est généralement difficile à traiter". Le candidat a permis une diminution d'ampleur de la pression artérielle après huit semaines d'utilisation et n'a pas causé de problème de tolérance majeur. Rendez-vous à 16h00 cet après-midi pour une conférence vidéo de présentation.
 
Innate au STIC. C'est au STIC de Washington que la société a passé son dimanche, avec des éléments additionnels issus de la phase II avec la combinaison monalizumab / cetuximab chez des patients prétraités présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou en rechute et/ou métastatique. Les données permettent de mieux apprécier l'impact du traitement sur les sous-groupes. Elles ont conduit le laboratoire à recruter une cohorte additionnelle de patients déjà traités à la fois par une chimiothérapie à base de sels de platine et une immunothérapie anti-PD-1/L1. "Les patients ayant rechuté après une immunothérapie n'ont aujourd'hui pas d'option thérapeutique. Le fait que ces patients semblent avoir une survie prolongée est assez remarquable et nous a encouragés à faire avancer notre programme clinique", a commenté le directeur médical d'Innate, Pierre Dodion.
 
Phase I riche en enseignements pour Celyad. La biotech belge est aussi présente au STIC, où elle a dévoilé des données supplémentaires sur la phase I THINK avec CYAD-01 dans les tumeurs solides. Notamment, le traitement a permis de stabiliser trois des onze patients atteints d'un cancer colorectal métastatique. Celyad a communiqué beaucoup d'informations sur la phase I, consultables ici.