PARIS (Reuters) - Groupe BPCE a annoncé mardi une forte progression de ses résultats, bénéficiant comme les autres grandes banques françaises d'une diminution de ses provisions contre les créances douteuses liées à la pandémie.

Le coût du risque de l'établissement financier - qui reflète les provisions pour créances douteuses - s'établit ainsi à 332 millions d'euros au 30 juin contre 981 millions un an plus tôt.

Le groupe, qui a retiré en juillet de la cote sa filiale de banque d'investissement Natixis, a dégagé un résultat net, part du groupe, de 1,31 milliard, soit 10 fois celui réalisé un an plus tôt, sur la base d'un produit net bancaire (PNB) de 6,34 milliards, en hausse de plus de 22%.

Les revenus de Natixis - qui regroupe les activités de gestion d'actifs et de banque privée - ont progressé pour leur part de 45,6% au deuxième trimestre (+30,5% sur le semestre).

BPCE a précisé dans un communiqué que son plan stratégique "BPCE 2024", qui vise à simplifier et unifier les structures du groupe, avait bien démarré au premier semestre.

Dans le cadre de ce plan, la banque vise à l'horizon 2024 un PNB de l'ordre de 25,5 milliards et un résultat net, part du groupe, de quelque 5,0 milliards.

(Jean-Michel Bélot et Matthieu Protard, édité par Nicolas Delame)