Le groupe, qui transforme les chariots manuels en robots autonomes grâce à son système de géo-navigation, a annoncé une offre au public d'un montant de 30 millions d'euros pouvant être portée à environ 40 millions en cas d'exercice intégral de la clause d'extension et de l'option de surallocation.

L'opération, dont la période de souscription court de ce mardi au 7 ou 8 juin, prévoit déjà jusqu'à 12,4 millions d'euros d'engagements de souscription en numéraire du partenaire américain de Balyo, Hyster Yale, de Financière Arbevel et des actionnaires historiques Seventure PartNers, Bpifrance et 360 Capital Partners.

La fourchette indicative de prix est fixée entre 3,05 et 4,11 euros par action, a ajouté Balyo.

"L'automatisation des opérations de manutention représente un gisement de valeur très important pour les entreprises, pour peu que ces dernières puissent bénéficier d'une solution simple, peu onéreuse, parfaitement intégrée et au moins aussi fiable et sécurisée que des chariots de manutention pilotés manuellement", explique la société dans un communiqué.

Sur les 5,1 millions d'engins et chariots de manutention en activité dans le monde, l'essentiel est piloté par des opérateurs.

Balyo a réalisé un chiffre d'affaires de 5,2 millions d'euros en 2016, en progression de 79% par rapport à 2015, et vise environ un triplement cette année avec un objectif supérieur à 15 millions d'euros.

Le groupe compte utiliser les fonds levés à l'occasion de son introduction en Bourse sur le marché d'Euronext à Paris pour moitié pour financer l'accélération de son développement commercial, pour un quart pour sa recherche & développement et pour le dernier quart pour des acquisitions.

(Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot)