Banques : Julius Baer déprime, les Françaises arrivent
Par Anthony Bondain
Julius Baer n'a pas l'habitude d'être secoué comme il l'est en bourse au démarrage de la séance du 4 février 2019 : -5,1% au compteur, à 37,665 CHF, après des résultats 2018 jugés peu convaincants par les analystes financiers. De mauvais augure avant une série de publications sectorielles en Europe ?
Tir groupé des françaises
En Europe, les fortunes sont diverses pour l'instant parmi les grands établissements bancaires, alors que s'ouvre une quinzaine très chargée pour le secteur. UBS, qui avait essuyé les plâtres le 22 janvier, a déçu. A l'inverse, Santander a fait mieux que prévu. Vendredi, la Deutsche Bank a publié son premier bénéfice annuel en quatre ans. Cette semaine, Intesa, BNP Paribas, ING Groep, Nordea, Unicredit, DNB ASA, Sampo et Société Générale publieront leurs trimestriels. Pour la banque rouge et noire, la cause est entendue : les résultats seront mauvais, mais ils ont déjà fait l'objet d'un avertissement. Natixis, qui publiera le 12 février, a aussi averti à cause d'une perte exceptionnelle. Crédit Agricole fermera la marche des établissements français le 14 février.