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22 juillet (Reuters) - Principales déclarations des responsables de la Réserve fédérale américaine depuis la dernière réunion de politique monétaire des 18 et 19 juin, à l'issue de laquelle le Federal Open Market Committee (FOMC) a prolongé le statu quo sur les taux tout en ouvrant la voie à une baisse dans les prochains mois:

* LA CANDIDATE DE TRUMP À LA FED PRÔNE UNE BAISSE DE 50 PDB

Une économiste retenue par le président américain Donald Trump pour un des deux postes vacants de gouverneur(e) à la Réserve fédérale a appelé à une forte baisse des taux d'intérêt lors de la réunion de politique monétaire de la banque centrale la semaine prochaine, a rapporté lundi le Washington Post.

En réponse à une question du quotidien sur le sujet, Judy Shelton a déclaré dans un mail: "Oui. J'aurais voté pour une réduction de 50 points de base à la réunion de juin."

* WILLIAMS PRÔNE UNE ACTION PRÉVENTIVE POUR "VACCINER" L'ÉCONOMIE

18 juillet - Les banques centrales doivent agir vite face à une inflation trop faible quand les taux d'intérêt sont proches de zéro et ne doivent pas attendre que les risques se matérialisent, a déclaré jeudi John Williams, le président de la Fed de New York, confortant les anticipations de baisse de taux à la fin du mois.

Lors d'une conférence à New York, il a expliqué que ses recherches lui avaient enseigné que, quand les taux d'intérêt et l'inflation sont à un bas niveau, les banques centrales ne peuvent se permettre de garder leurs munitions au sec.

"C'est mieux de prendre des mesures préventives que d'attendre que le désastre se produise", a-t-il dit selon le texte de son discours. "Cela paie d'agir rapidement pour baisser les taux au premier signe de détresse économique."

Baisser les taux face à des "conditions économiques adverses", et les maintenir plus longtemps à des bas niveaux, devrait "vacciner l'économie et la protéger contre la maladie plus insidieuse de l'inflation trop faible", a-t-il ajouté.

La Fed de New York a toutefois fait savoir ensuite que ces propos étaient "académiques" et ne préjugeaient pas des décisions du Fomc à la fin du mois.

* EVANS FAVORABLE À UNE BAISSE DE TAUX DE 50 POINTS DE BASE

16 juillet - Une baisse de taux d'un demi-point de pourcentage dès le mois de juillet pourrait aider la Fed à atteindre plus rapidement son objectif d'inflation, estime Charles Evans, le président de la Fed de Chicago.

"Si je pense qu'il faut 50 points de base avant la fin de l'année pour faire monter l'inflation, il y a un argument à dire qu'agir tout de suite ferait que cela arrive plus vite", a-t-il dit mardi.

* POWELL RÉAFFIRME LA VOLONTÉ DE LA FED DE SOUTENIR L'ÉCONOMIE

16 juillet - Le président de la Réserve fédérale a réaffirmé mardi la volonté de la banque centrale américaine à agir "de manière appropriée" afin de soutenir l'économie des Etats-Unis.

De nombreux responsables de la Fed sont convenus lors de la dernière réunion de l'institution du fait que les craintes concernant les tensions commerciales et le faible niveau de l'inflation plaidaient en faveur de mesures de stimulation, devait dire Jerome Powell, selon le texte de son discours lors d'un dîner à la Banque de France à la veille de l'ouverture du G7 finances à Chantilly.

"Nous surveillons attentivement ces évolutions et évaluons leur implication pour les perspectives de l'économie et de l'inflation aux Etats-Unis et agirons de manière appropriée pour soutenir l'expansion", lit-on dans le texte de son discours.

* KAPLAN ENTREVOIT UNE BAISSE DE TAUX "RESTREINTE"

16 juillet - La chute des rendements des Treasuries indique qu'une baisse de taux "modeste, restreinte, limitée" pourrait être justifiée, déclare Robert Kaplan, le président de la Fed de Dallas, dans une interview publiée mardi, deux semaines avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.

"Peut-être que le taux des fed funds est en léger décalage avec les taux du marché", a-t-il affirmé au Wall Street Journal, en se disant "ouvert" aux arguments en faveur d'un assouplissement monétaire.

Intervenant mardi également lors d'une conférence à Washington, Kaplan a noté que les perspectives économiques américaines restaient assombries par la menace en mai de droits de douane sur les importations mexicaines aux Etats-Unis.

Même si un accord est intervenu depuis entre l'administration Trump et Mexico, la confiance des entreprises a été impactée par cet épisode qui a "toujours une influence durable", a-t-il dit.

*QUELQUES" BAISSES DE TAUX POURRAIENT STIMULER L'INFLATION - EVANS

12 juillet - Des taux d'intérêt plus bas pourraient s'avérer nécessaires pour favoriser une hausse de l'inflation et conforter la crédibilité de la Réserve fédérale dans l'atteinte de son objectif de hausse des prix qu'elle a régulièrement raté, a dit vendredi le président de l'antenne de Chicago de la banque centrale américaine.

"Je suis inquiet au sujet de l'inflation", a-t-il déclaré ajoutant qu'il avait le sentiment que "quelques" baisses de taux aideraient à porter l'inflation au-dessus de l'objectif de 2,0% l'an autour de 2021 et montreraient que la Fed est prête à compenser des années de hausse des prix inférieure à l'objectif par un rythme un peu plus élevé d'inflation.

* BARKIN S'INTERROGE SUR LE BIEN FONDÉ D'UNE BAISSE DES TAUX

11 juillet - Thomas Barkin, le président de la Fed de Richmond, doute de la nécessité de baisser les taux d'intérêt, estimant qu'une petite réduction n'aura sans doute aucun effet sur la politique des prix des entreprises, tandis qu'une baisse plus ample risque de laisser libre cours à une inflation non désirée.

Le taux de chômage est à un plus bas d'un demi-siècle de 3,6%, tandis que l'inflation, un peu inférieure à l'objectif de 2% de la Fed, est basse et stable, a-t-il observé.

"Je ne considère pas que les niveaux actuels de l'inflation ou des anticipations d'inflation doivent déclencher plus d'accommodation", a dit Barkin. Avec une inflation discrète, a-t-il poursuivi, "donner un coup de frein ne se justifie pas vraiment; mais avec un chômage si bas et des dépenses de consommation si dynamiques, il n'est pas plus pertinent de vouloir donner un coup d'accélérateur".

* BOSTIC - LA FED EN "BONNE POSITION" SUR L'EMPLOI ET L'INFLATION

11 juillet - La Réserve fédérale est "en bonne position" à la fois sur ses objectifs d'inflation et de chômage et rien ne montre clairement que les perspectives des prix se dégradent, a déclaré jeudi Raphael Bostic, le président de la Fed d'Atlanta, autant d'éléments qui ne plaident pas pour une baisse des taux.

Bostic a expliqué qu'au vu de ses indicateurs privilégiés d'inflation, cette dernière est "proche de l'objectif et n'en dévie pas sensiblement. De surcroît, mes données privilégiées sur les anticipations d'inflation ne montrent pas non plus que ces dernières divergent de l'objectif".

Bostic n'est pas un membre votant du Federal Open Market Committee (Fomc) cette année.

Mais il fait partie de ces quelques banquiers centraux de la Fed qui laissent entendre ces derniers jours que la nécessité d'abaisser les taux n'est pas flagrante.

"L'état actuel de l'économie mesurée au regard du double mandat du (Fomc) est, à tout le moins, satisfaisant", a conclu Bostic.

* BULLARD S'EXPRIME À NOUVEAU POUR UNE DÉTENTE DES TAUX

10 juillet - James Bullard, le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis, s'est à nouveau prononcé mercredi pour une réduction des taux d'intérêt, qui serait une sorte de police d'assurance face à un ralentissement plus marqué que prévu de la croissance des Etats-Unis et à une inflation qui ne décolle pas.

"Je ne veux en aucun cas préjuger" des intentions de la Fed, en particulier si elle va vraiment baisser les taux dans le courant du mois, a-t-il dit lors d'une conférence.

"Comme toute police d'assurance, il se peut bien qu'elle ne serve jamais" et que des baisses de taux supplémentaires ne s'imposent pas, a-t-il ajouté.

Mais même dans ce cas, a dit Bullard, une baisse des taux d'un quart de point dont il est partisan serait utile parce qu'elle orienterait l'inflation dans la bonne direction.

* ESTHER GEORGE NE VOIT PAS L'INFLATION S'ENVOLER

10 juillet - Il est peu probable que l'inflation s'emballe aux Etats-Unis même si le maintien de taux d'intérêt trop bas sur une durée trop longue crée des risques pour la stabilité financière, a déclaré mercredi Esther George, la présidente de l'antenne de Kansas City de la Réserve fédérale.

Les anticipations d'inflation, sur le déclin récemment, peuvent rapidement évoluer si, par exemple, les investisseurs ou le public commencent à s'alarmer de la hausse des dépenses publiques ou des effets du vieillissement de la population.

"Cela peut bouger rapidement", a dit Esther George lors d'une conférence à Helsinki. "Ce ne semble pas vraisemblable à court terme, mais je ne dis jamais jamais (...) car on ne sait pas comment ces anticipations peuvent évoluer."

*BOSTIC-LA FED DÉBAT DES MÉRITES ET DES RISQUES D'UN CHANGEMENT DE RYTHME DE L'ÉCONOMIE

9 juillet - La Réserve fédérale débat actuellement des risques et des mérites qu'impliquerait le fait de laisser l'économie atteindre un rythme de croissance "un peu plus chaud" pour tenter de déterminer les avantages que peuvent en tirer les salariés et la probabilité que cela aboutisse à une récession, a déclaré mardi Raphael Bostic, le président de la Banque fédérale de réserve d'Atlanta.

"Nous réfléchissons vraiment à cela du point de vue de nos outils et de notre capacité à être à l'aise avec le fait de laisser l'économie avancer un peu plus rapidement", a-t-il dit lors d'une conférence à la Washington Université de St. Louis.

"Cela comporte des risques (...) Il est certain que nous avons des discussions à ce sujet."

* UNE BAISSE DES TAUX NE SE JUSTIFIE PAS, D'APRÈS HARKER

9 juillet - Il n'y a pas de "nécessité immédiate" de modifier les taux d'intérêt, estime Patrick Harker, le président de la Fed de Philadelphie, dans une interview accordée lundi au Wall Street Journal et publiée mardi.

"A mon sens, il n'y a aucun besoin immédiat de faire évoluer les taux dans un sens ou un autre à ce stade", explique Harker, réitérant une opinion déjà exprimée par le passé.

Des baisses de taux seraient justifiées en cas de "fort ralentissement" de l'économie américaine mais ce n'est pas le cas actuellement, ajoute-t-il.

Harker, qui ne vote pas aux réunions monétaires de la Fed cette année, est le premier responsable de l'institution à s'exprimer après l'annonce vendredi de chiffres des créations d'emplois bien supérieurs aux attentes au mois de juin.

* MESTER NE SOUTIENT PAS UNE BAISSE DE TAUX POUR L'INSTANT

2 juillet - La Fed ne devrait pas baisser ses taux d'intérêt tant qu'elle ne dispose pas d'informations confirmant que l'économie américaine se dégrade réellement, a déclaré mardi Loretta Mester, la présidente de l'antenne régionale de Cleveland.

"Je préfère réunir des informations supplémentaires avant d'envisager une modification de notre politique monétaire", a-t-elle dit dans un discours préparé pour une intervention publique à Londres.

"Réduire les taux à ce stade pourrait renforcer le sentiment négatif sur une détérioration des perspectives, même si ce n'est pas le scénario de base, et cela pourrait encourager les déséquilibres financiers au vu du niveau actuel des taux d'intérêt, ce qui pourrait être contre-productif."

Elle a ajouté que "quelques" mauvais rapports sur l'emploi, une poursuite de la baisse de l'activité manufacturière, une dégradation de l'investissement des entreprises et une diminution des anticipations d'inflation pourraient conforter le scénario de "faible croissance" aux Etats-Unis susceptible de nécessiter un soutien accru de la politique monétaire.

En attendant, l'économie américaine "a prouvé qu'elle était résistante face à un certain nombre de chocs économiques, de vents contraires et d'incertitudes", a-t-elle jugé, ajoutant que des forces structurelles dont la Fed n'a pas le contrôle pourraient freiner l'inflation.

* KAPLAN PAS PRÊT À RÉDUIRE LES TAUX

28 juin - Le président de la Réserve fédérale de Dallas, Robert Kaplan, a déclaré vendredi qu'il n'était pas en faveur de baisses des taux d'intérêt avant d'avoir constaté des signes plus évidents montrant que l'économie américaine est en difficulté.

"Je ne veux pas abaisser les taux pour faire du réglage de précision. Je préférerais ajuster la politique si je pensais qu'il y avait une détérioration importante", a-t-il dit dans le cadre d'une interview avec Fox Business Network.

"C'est pourquoi je veux prendre un peu plus de temps pour voir comment les choses évoluent", a ajouté Robert Kaplan, qui n'a pas de vote cette année sur les décisions de politique monétaire mais qui participe aux discussions.

* DALY-LA FED POURRAIT DEVOIR AGIR FACE AUX INCERTITUDES

26 juin - Mary Daly, la présidente de la Fed de San Francisco, a déclaré mercredi que la banque centrale pourrait devoir assouplir davantage sa politique face au peu de vigueur de l'inflation et aux incertitudes commerciales.

Les semaines qui viennent aideront à dire s'il est nécessaire que la Fed baisse ses taux pour éviter un ralentissement de l'économie, a-t-elle déclaré lors d'un événement à New York.

"Nous vivons une période délicate", a-t-elle dit. "La nécessité de gérer le risque est dans mon esprit".

* POWELL-LA FED S'INTERROGE SUR LES TAUX, ELLE RESTE INDÉPENDANTE

25 juin - Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, a assuré mardi que la banque centrale américaine était "isolée des pressions politiques à court terme", une allusion à peine voilée aux appels répétés du président Donald Trump en faveur d'une baisse des taux d'intérêt, question clé pour la Fed comme les marchés financiers.

"De nombreux membres du FOMC estiment que les arguments en faveur d'une politique un peu plus accommodante se sont renforcés. Mais nous sommes également conscients du fait que la politique monétaire ne doit pas réagir de façon excessive à une statistique particulière ou à une variation à court terme du sentiment. Agir ainsi risquerait d'ajouter encore plus d'incertitude aux perspectives", a-t-il dit.

* BULLARD JUGE UNE BAISSE DE TAUX DE 50 PDB EXCESSIVE

25 juin - Le président de la Réserve fédérale de St. Louis, James Bullard, a déclaré mardi qu'il ne voyait pas de nécessité pour la banque centrale d'abaisser les taux d'un demi-point de pourcentage lors de sa prochaine réunion en juillet, même s'il pense que la Fed aurait dû les réduire la semaine dernière.

"Dans l'immédiat, je crois que 50 points de base serait excessif", a-t-il dit dans une interview à Bloomberg Television. "Je ne pense pas que la situation exige vraiment cela, mais je serais prêt à partir sur 25 (points de base)."

* KAPLAN: IL EST SAGE D'ATTENDRE AVANT DE TOUCHER AUX TAUX

24 juin - Le président de la Réserve fédérale de Dallas, Robert Kaplan, a résisté lundi aux appels à la baisse des taux de certains de ses collègues de la Fed, déclarant qu'il était trop tôt pour savoir si les tensions commerciales et d'autres incertitudes nuiront à la croissance de l'économie américaine.

"Je pense qu'il serait sage de prendre davantage de temps et de laisser la situation se décanter avant de décider si, oui ou non, il est approprié de modifier l'orientation de la politique monétaire américaine", écrit-il dans une note publiée lundi.

Robert Kaplan, dont les vues s'alignent souvent sur celles de la majorité de la Fed, s'est dit convaincu que l'inflation augmenterait au cours des 12 prochains mois, soutenue par des marchés du travail tendus, qui dopent les prix et les salaires malgré l'effet de frein sur l'inflation de la technologie.

Un marché de l'emploi vigoureux relancera aussi les dépenses et la confiance des ménages, dit-il, favorisant la croissance américaine à un rythme qu'il estime à 2% pour cette année.

Les tensions commerciales contribuent à un ralentissement de la croissance mondiale, poursuit-il, ajoutant ainsi aux risques baissiers pour la croissance économique américaine. Mais à son avis, il est trop tôt pour abaisser les taux en réponse.

* AUDITION DE POWELL À LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS LE 10/07

24 juin - Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, tiendra son audition semestrielle sur la politique monétaire et l'état de l'économie américaine devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants le 10 juillet.

* KASHKARI APPELLE à UNE BAISSE DE 50 PDB DES TAUX US

21 juin - La Réserve fédérale devrait abaisser les taux d'un demi-point de pourcentage, a déclaré vendredi le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, ajoutant qu'il faut prendre des mesures agressives pour réancrer les anticipations d'inflation, qui sont passées sous l'objectif de 2% de la Fed.

"Je pense que le FOMC devrait prendre des mesures fortes pour réancrer les anticipations d'inflation à notre objectif de 2% et soutenir la croissance de l'emploi, l'accélération de la croissance des salaires et favoriser une expansion économique durable," a-t-il dit dans un rapport publié vendredi.

"La meilleure manière de le faire, à mon sens, est de réduire les taux de 50 points de base et ensuite de s'engager à ne pas relever les taux avant que l'inflation sous-jacente ne revienne à notre objectif de façon durable."

Kashkari n'est pas un membre votant au FOMC cette année.

* BULLARD ÉTAIT POUR UNE BAISSE DE TAUX DÈS LE 19 JUIN

21 juin - James Bullard, le président de la Réserve fédérale de St. Louis, a déclaré vendredi qu'il avait exprimé son désaccord lors de la dernière réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) car il jugeait que la faiblesse de l'inflation et les incertitudes sur la croissance justifiaient une baisse de taux.

"Les mesures de l'inflation ont nettement baissé depuis la fin de l'an dernier et évoluent actuellement environ 40 à 50 points de base en dessous de l'objectif d'inflation de 2% du FOMC", a-t-il expliqué dans un communiqué.

Face à la faiblesse des anticipations d'inflation, "je crois qu'abaisser l'objectif de taux des fonds fédéraux en ce moment servirait d'assurance contre des baisses supplémentaires des anticipations d'inflation et contre un ralentissement de l'économie, exposées à des risques à la baisse importants", a-t-il ajouté.