Francfort (awp/afp) - La bataille pour le rachat de Zooplus, boutique en ligne de produits animaliers boostée par la pandémie, gagne en intensité avec une nouvelle offre du fonds américain Hellman & Friedman augmentée à quelque 3,3 milliards d'euros (3,6 milliards de francs suisses), face à deux investisseurs rivaux.

Premier acquéreur sur les rangs depuis fin août, H&F a sorti les griffes après la confirmation par Zooplus de discussions avec les fonds KKR et EQT. L'Américain propose désormais dans le cadre d'une OPA 460 euros par action -- 70 euros, ou 18%, de plus qu'initialement.

"L'offre est supérieure à d'autres reçues par la société", a indiqué Zooplus dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi, tandis qu'aucun montant n'a été divulgué pour les autres propositions.

Dès l'ouverture des échanges, le titre, côté aux SDax des plus petites valeurs à la Bourse de Francfort, a bondi de près de 8,4%, à 370,40 euros.

Le 13 août, Hellman & Friedman avait annoncé la signature d'un "accord d'investissement" avec Zooplus, dont les instances dirigeants soutiennent le rachat.

Ce fonds basé à San Francisco (Californie), disait avoir signé des "engagements irrévocables pour 17% des parts" de l'entreprise, auprès de certains détenteurs, notamment les membres du conseil d'administration.

Mais les choses se sont compliquées avec la confirmation, jeudi 2 septembre puis mardi 7 septembre, des deux offres concurrentes.

Fondée en 1999, Zooplus gère une plateforme de vente en ligne de produits d'animalerie dans 30 pays européens.

Basée à Munich (sud de l'Allemagne), elle revendique 8 millions de clients en 2020.

Boosté par la pandémie de coronavirus, et les restrictions imposées aux commerces traditionnels, Zooplus a vu son chiffre d'affaire bondir de 18%, à 1,8 milliard d'euros en 2020.

afp/al