par Steve Holland et Trevor Hunnicutt

MILDENHALL, Angleterre, 9 juin (Reuters) - Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi au Royaume-Uni où il débute son premier voyage officiel à l'étranger depuis son entrée en fonction en janvier dernier, un déplacement de huit jours lors duquel il entend renouer les liens transatlantiques mis à mal par son prédécesseur Donald Trump.

S'exprimant devant des journalistes au moment de s'envoler pour l'Europe, le locataire démocrate de la Maison blanche a souligné que ses objectifs étaient de "renforcer l'alliance, faire comprendre clairement à Poutine et à la Chine que l'Europe et les Etats-Unis sont soudés".

Joe Biden doit rencontrer le 16 juin à Genève son homologue russe Vladimir Poutine pour ce qui s'annonce comme un point culminant de son séjour en Europe, avec l'occasion d'exprimer directement les préoccupations de Washington sur les actes jugés malveillants de Moscou, qu'il s'agisse notamment d'actes de piratage informatique, d'ingérence électorale ou de l'Ukraine.

A son arrivée sur la base militaire de Mildenhall, mercredi soir, le président américain a donné le ton en vue de son sommet avec Vladimir Poutine, déclarant qu'il lui "ferait savoir" ce qu'il entendait lui faire savoir.

"Nous ne cherchons pas de conflit avec la Russie", a-t-il assuré, ajoutant que les Etats-Unis souhaitaient une relation bilatérale stable et prévisible, mais qu'ils "réagiront de manière robuste et significative si le gouvernement russe se livre à des activités malveillantes".

Joe Biden devrait annoncer jeudi que les Etats-Unis prévoyaient d'acheter 500 millions de doses du vaccin Pfizer contre le COVID-19 pour les distribuer à travers le monde.

Le sommet du G7 qui se déroulera de vendredi à dimanche dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Cornouailles, dans le sud-ouest de l'Angleterre, va constituer le premier test pour la volonté de Joe Biden de ramener les Etats-Unis sur la scène internationale, illustrée par le slogan "l'Amérique est de retour". (Steve Holland à Mildenhall et Trevor Hunnciutt à Washington; version française Jean Terzian)