Un nouveau cadre statistique visant à mieux prendre en compte la biodiversité et les écosystèmes dans la planification économique nationale et la prise de décision politique, approuvé hier aux Nations unies (ONU), permet aux pays du monde entier d'utiliser un ensemble commun de règles et de méthodes pour suivre l'évolution des écosystèmes et de leurs services. La Commission européenne a soutenu les Nations unies dans l'élaboration de ce cadre grâce aux contributions de scientifiques, de statisticiens et de décideurs politiques. Le nouveau cadre va au-delà des données communément utilisées du produit intérieur brut (PIB) et garantit que le capital nature -les contributions des forêts, des océans et des autres écosystèmes- s'ajoute aux comptes économiques existants.

Le vice-président exécutif Frans Timmermans a déclaré: « Pour faire face aux crises climatiques et à la biodiversité, nous devons transformer notre modèle économique. Ce nouveau cadre statistique va au-delà du PIB et tient mieux compte de la biodiversité et des écosystèmes dans la planification économique nationale ».

Le commissaire chargé de l'environnement, des océans et de la pêche Virginijus Sinkevičius a ajouté: « Il s'agit d'une évolution majeure dans le changement de notre façon de concevoir la prospérité et le bien-être. Bien que la nature contribue de manière substantielle à notre économie, elle est largement invisible dans nos statistiques économiques. Nous devons transformer notre vision et notre appréciation de la nature et faire de sa contribution à notre vie une partie de l'équation économique. Pour cela, nous devons recourir à des méthodes rigoureuses afin de contrôler les investissements, les impacts et les dépendances en rapport avec la nature. Le nouveau cadre constitue un pas important dans cette direction, car il pourrait réorienter fondamentalement la planification économique et politique vers le développement durable ».

La Commission va proposer la révision du règlement relatif aux comptes économiques européens de l'environnement (CEEE) afin d'étendre sa couverture pour y inclure un nouveau module sur la comptabilité du capital naturel, entièrement compatible avec le cadre des Nations unies. Le pacte vert pour l'Europe appelle à la gestion et à l'intégration des risques climatiques et environnementaux dans le système financier, tandis que la stratégie européenne en faveur de la biodiversité à l'horizon 2030 souligne la nécessité de mieux intégrer les considérations relatives à la biodiversité dans le processus décisionnel des pouvoirs publics et des entreprises à tous les niveaux.

De plus amples informations sont disponibles dans cette communication.

Attachments

  • Original document
  • Permalink

Disclaimer

European Commission Representation in France published this content on 11 March 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 11 March 2021 13:53:01 UTC.