Un trésor encore bien garni pour Genfit. La publication trimestrielle de Genfit n'apportera pas grand-chose à l'histoire boursière, puisqu'elle n'intègre pas d'éléments sur les développements. Le laboratoire disposait de près de 220 millions d'euros de ressources à fin septembre dernier. Soit 18 millions d'euros de moins qu'au 30 juin, mais bien plus qu'un an avant (113,8 millions d'euros).
 
Grand chambardement pour Innate. Le laboratoire a signé un vaste accord avec AstraZeneca (et sa filiale biotech Medimmune). Le Britannique prend 9,8% du Français et acquiert les droits de monalizumab en oncologie, plus une option sur IPH5201 et quatre autres produits en préclinique. Innate acquiert de son côté les droits de commercialisation de Lumoxiti en Europe et aux Etats-Unis. Ce traitement contre la leucémie a été validé par la FDA. Innate entre dans la catégorie "société de biotechnologies intégrée", comme se plaît à le rappeler le président Mondher Mahjoubi, c’est-à-dire capable de générer ses propres revenus. La jeune pousse française versera 50 millions de dollars à AstraZeneca pour le traitement, plus jusqu'à 25 millions de dollars de plus en fonction de certains jalons. Le Britannique versera de son côté 100 millions de dollars pour Monalizumab et un montant identique au démarrage potentiel de la première phase III. Il paiera aussi 70 millions pour les autres composés, plus d'éventuels compléments non chiffrés à ce stade pour différentes étapes à venir. L'entrée au capital a lieu par émission de 6,26 millions d'actions à 10 EUR pièce (le titre cote 4,79 EUR).
 
Biophytis gagne en visibilité. La société a publié son rapport semestriel. L'occasion pour le management de rappeler que 10 millions d'euros ont été levés en septembre, pour compléter le solde de trésorerie (14 millions d'euros au 30 juin). Des ressources qui doivent permettre "de mener à son terme SARA-INT et obtenir les autorisations réglementaires du programme clinique MYODA dans la myopathie de Duchenne", estime le PDG de Biophytis, Stanislas Veillet.
 
Cerenis, des précliniques à Dublin. Le laboratoire va publier des données nouvelles en chimiothérapie et en immuno-oncologie via deux posters affichés lors du 30ème symposium organisé par l’European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC), le National Cancer Institute (NCI) et l’American Association for Cancer Research (AACR). Le sommet aura lieu du 13 au 16 novembre à Dublin. Les informations précliniques doivent souligner "les avantages nombreux et uniques des technologies HDL développées par Cerenis en oncologie et en immuno-oncologie", selon l'entreprise.