Innate ambitieux. Dans le communiqué publié ce matin à l'occasion de ses résultats trimestriels, la société insiste beaucoup sur le bel accord signé récemment avec AstraZeneca, qui a permis à la capitalisation de repasser le cap des 560 millions d'euros pour la première fois de l'année et de refaire une partie du chemin perdu lors du plongeon du titre il y a un an, conséquence de la déception Lirilumab. Rappelons que le Français va récupérer les droits américains de Lumoxiti, tandis que la major a levé son option sur Monalizumab. AstraZeneca avait à cette occasion pris 9,8% du capital à 10 EUR l'action (qui cote actuellement 8,85 EUR). Innate disposait au 30 septembre de 131,7 millions d'euros pour mener à bien son projet de devenir une "société de biotechnologie intégrée", c’est-à-dire capable de dégager des revenus et de s'autofinancer, mais devrait recevoir davantage de fonds après l'accord AZN.
 
Ipsen offensif. Le PDG David Meek a accordé un très instructif entretien à Reuters, dans lequel il explique notamment que la chute des cours des "biotechs" offre des opportunités d'acquisition(s), d'autant qu'Ipsen a une belle force de frappe. "Ne vous attendez pas à ce que nous fassions une transaction unique pour deux milliards de dollars… Nous visons plutôt quatre transactions de taille moyenne", a expliqué le vétéran américain passé par Janssen, Novartis, Baxter ou Baxalta. En parallèle, Bruxelles a autorisé la mise sur le marché de Cabometyx dans le traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) chez les adultes antérieurement traités par Sorafénib.
 
Un actionnaire dilué chez ASIT. Une augmentation de capital en date du 8 novembre dernier chez ASIT Biotech a entraîné une légère dilution pour Rodolphe de Spoelberch, dont les parts reculent à 9,9% des droits de vote de la société, a-t-elle fait savoir. La famille de Spoelberch passe pour être la plus riche de Belgique, notamment grâce à ses parts dans le brasseur AB Inbev.