Les biotechs flambent. +21% au compteur pour Lysogène hier, après l'accord de licence signé avec Sarepta pour le LYS-SAF302 dans la maladie de Sanfilippo de Type A et pour une option sur un autre candidat. Le contrat pourrait rapporter 108 millions d'euros (dont 22 millions d'euros versés cette année) plus un pourcentage sur les ventes. Lysogène conserve les droits européens. La licence se double d'autres engagements, notamment une entrée de Sarepta au capital de Lysogène et un accord de fabrication. Gilbert Dupont est passé d'alléger à accumuler avec un objectif relevé de 2,10 à 3,30 EUR. Chez Pharnext, l'annonce du succès de PXT3003 en phase III dans la maladie de Charcot-Marie-Tooth a entraîné un bond de 25% hier.
 
GeNeuro investit. GeNeuro a acquis les droits mondiaux d'un programme de développement d’anticorps bloquant l’activité des pHERV-K Env, qui pourraient avoir un rôle majeur dans la pathogénie de la maladie de Charcot (SLA). Cette décision fait suite aux données précliniques obtenues dans le cadre de la collaboration avec le NINDS aux Etats-Unis. Le laboratoire avait acquis une option en 2017. Le montant n'a pas été communiqué.
 
Nicox, pas encore de gros revenus. La société, reconvertie dans l'ophtalmologie, n'a pas encore fait décoller ses revenus. Nicox affichait 25,7 millions d'euros de trésorerie au 30 septembre, contre 41,4 millions d'euros en début d'année. Les revenus nets se sont limités à 0,438 million d'euros au 3ème trimestre, constitués uniquement des redevances des ventes de Vyzulta après déduction des redevances dues par Nicox. La société prévoit de soumette à la FDA un projet de dossier pour une étude clinique de phase II chez des patients présentant des épisodes aigus de blépharite (T1 2019) et de permettre à Eyevance Pharma de lancer Zerviate aux Etats-Unis pour la saison 2019 des allergies printanières. Au second semestre, la phase II avec NCX 470 dans la réduction de la PIO doit livrer ses premiers résultats.