Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait vendredi vers une entame de séance en marche arrière, au lendemain d'une journée faste et malgré la bonne tenue de la place tokyoïte. Le Nikkei s'est offert un rebond de 0,89% pour son ultime séance de la semaine. L'ambiance reste imprégnée des incertitudes liées à la bisbille commerciale entre Washington et Pékin.

Le gestionnaire genevois de marques de luxe Richemont occupe une place de choix dans un agenda des entreprises sinon assez dégarni, avec la publication de ses résultats annuels.

A 08h11, le préSMI compilé par Julius Bär cédait 0,51% à 9611,28 points, dans un front rouge uni.

Richemont (-1,5%) s'apprêtait à partir depuis la ligne des stands. L'absorption de Yoox Net à Porter et la croissance organique ont certes dopé les résultats du groupe genevois, mais sa rentabilité est demeurée inférieure aux projections du marché.

Les poids lourds Nestlé et Roche (-0,4% chacun), de même que Novartis (-0,5%) dérivaient au gré du courant. Ce dernier a reconnu avoir avec son homologue GlaxoSmithKline induit les consommateurs australiens en erreurs dans le domaine des gels et pommades contre les douleurs.

Alcon (-0,5%) ne profitait guère de deux relèvement d'objectifs de cours, par respectivement Jefferies et Credit Suisse.

Les bancaires UBS et Credit Suisse (-0,6%) cédaient un peu plus de terrain encore.

Hors indice phare, Partners Group abandonnait 2,9% ou 22 francs suisses, soit pile le montant du dividende dont l'action se trouve amputée ce jour. Temenos (-1,0% ou 1,65 francs suisses) est également traité hors dividende, de 75 centimes.

Alpiq (pas de cours avant-Bourse) poursuit son désengagement du charbon, avec la vente pour près de 300 millions de ses deux centrales en République tchèque. HBM Healthcare va relever la rémunération de ses actionnaires, au terme d'un exercice 2018/19 inespéré. La société de participation zougoise New Venturetec fait l'objet d'une demande en liquidation émanant directement de son actionnariat.

jh/fr