Zurich (awp) - La Bourse suisse s'affichait résolument confiante mercredi à la mi-journée, alors que la saison des résultats intermédiaires prend ses quartiers. Swatch notamment a pris du retard sur ses propres jalons de croissance, mais assure être en mesure de rattraper ce handicap sur la seconde moitié de l'année.

L'actualité géopolitique reste teintée de tensions dans la région du Golfe et dans le détroit d'Ormuz en particulier. Téhéran indique avoir "porté assistance" à un pétrolier étranger dans cette importante voie maritime et l'avoir remorqué jusque dans ses propres eaux territoriales, dernier épisode en date d'une série d'incidents qui ont encore dégradé les relations entre le régime des mollahs et la plupart des pays occidentaux.

Outre une inflation en hausse au mois de juin dans la zone euro et stable au Royaume-Uni, l'agenda conjoncturel comprend encore des indications sur le marché du logement et les stocks de brut aux Etats-Unis.

A 12h00, le Swiss Market Index (SMI) s'appréciait de 1,03% à 9952,12 points, le Swiss Leader Index (SLI) de 0,94% à 1535,14 points et le Swiss Performance Index (SPI) de 0,29% à 12'047,66 points. Sur les trente valeurs vedettes, seuls les bancaires, Vifor et Clariant piétinaient sous l'équilibre.

La porteur Swatch (+5,6%) caracolait seule en tête dans les premiers échanges. L'horloger biennois a certes essuyé un tassement de ses ventes sur les six premiers mois de l'année, mais le recul de sa rentabilité est demeuré bien moindre qu'escompté par les analystes. La direction ne se départit en outre pas de son inébranlable optimisme et table sur un robuste retour de croissance en seconde moitié d'exercice.

Le gestionnaire genevois de marques de luxe Richemont (+1,4%) profitait par ricochet de la performance de son concurrent.

Les poids lourds pharmaceutiques offraient un soutien marqué. Le bon Roche s'enrobait de 0,9%, dans la foulée de la prises d'options via sa filiale américaine Genentech sur le portefeuille et le capital de Convelo Therapeutics, active dans le domaine des maladies neurodégénératives. Novartis s'offrait 1,6% et Nestlé 1,2%, sans indication particulière dans les deux cas.

Dopées la veille par les résultats éclatants de leurs consoeurs américaines, les valeurs bancaires éprouvaient des courbatures. Credit Suisse abandonnait 0,3% et UBS 0,1%. Julius Bär grignotait en revanche 0,3%.

Sur le marché élargi, Bâloise (+1,3%) a finalisé la reprise du belge Fidea, renforçant son exposition sur le plat pays. VAT (-0,3%) déplore le départ de son responsable opérationnel.

Leonteq s'envolait de près de 6,1%, après avoir assuré que Raiffeisen ne réduirait pas sa participation, contrairement à des souhaits précédemment émis par le nouveau président de la coopérative bancaire pour tirer un trait sur l'héritage controversé de l'ex-patron Pierin Vincenz.

Landis+Gyr (+0,6%) semblait de son côté porté par l'annonce d'une commande aux Etats-Unis, assortie d'un contrat de maintenance sur vingt ans.

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