Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait mardi vers une ouverture dans le rouge, après avoir déjà clôturé la veille en repli sous les 9900 points.

Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis sont encore montées d'un cran la nuit dernière, avec l'adoption par Washington de nouvelles sanctions à l'égard des hautes-sphères du régime des ayatollahs. Téhéran a d'ores et déjà estimé que ces mesures fermaient de manière permanente la voie de la diplomatie entre les deux pays.

"L'escalade a joué le rôle de déclencheur de ventes sur le marché des hydrocarbures, les négociants éprouvant des craintes pour la demande en pétrole", souligne à cet égard CMC Markets dans une note matinale.

Le dossier commercial sino-américain en revanche présente des signes de détentes, dans la foulée d'un entretien téléphonique entre négociateurs chinois et étasuniens en préparation à une rencontre Xi-Trump qui pourrait se tenir dans le cadre du G20 en fin de semaine au Japon.

A 08h06 le préSMI compilé par Julius Bär cédait 0,19% à 9880,00 points, malgré une tentative de résistance offerte par son principal poids lourd Nestlé (+0,1%). Le paquebot alimentaire veveysan était toutefois bien seul à essayer de contrer l'accès de morosité.

Du côté des mastodontes pharmaceutiques, Novartis (-0,1%) a reconnu dans la nuit l'échec d'une étude clinique de phase IIb sur un traitement expérimental contre une forme de cirrhose non alcoolique, pour lequel le laboratoire rhénan a versé près de 60 millions de dollars à l'américain Conatus. Roche s'érodait aussi de 0,1%, sans indication particulière.

Credit Suisse (-0,1%) de son côté a cédé l'essentiel de sa plateforme Investlab à l'espagnol Allfunds. Son compère UBS reculait dans les mêmes proportions.

Lafargeholcim (-0,1% ou 33 centimes) sera traité hors dividende de 2,00 francs suisses.

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