La Bourse de Paris, qui avait manqué de peu l'équilibre hier soir, devrait ouvrir en hausse vendredi matin, alors que les acheteurs sont revenus en force hier à Wall Street.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC - livraison avril - grimpe de 19 points à 5387,5 points, annonçant une ouverture favorable.

Rassurés par la Fed, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en nette progression hier pour revenir à une dizaine de points de leurs plus hauts historiques.

Il faut dire que tous les voyants sont au vert pour Wall Street : la Réserve fédérale a confirmé mercredi qu'elle n'envisageait plus de hausse de taux cette année, la plupart des indicateurs économiques se révèlent solides et le secteur technologique affiche une forme étincelante.

A Paris, le marché parisien avait entretenu jeudi l'espoir d'une clôture dans le vert, qui ne s'était finalement pas matérialisé, le CAC cédant 0,1% in extremis.

Les analystes techniques de Kiplink évoquent une phase de 'courte temporisation' qui devrait permettre construire une nouvelle séquence haussière en direction des 5475 points.

'Cette consolidation nécessaire et plutôt salutaire ne dégrade en rien la tendance haussière de moyen terme', assure le gestionnaire d'actifs parisien.

Il ne reste plus, en somme, qu'à lever les incertitudes liées au Brexit, une tâche à laquelle tenteront de s'atteler aujourd'hui les dirigeants de l'UE à 27 réunis à Bruxelles.

'Ce qui semble acquis, c'est que l'UE est décidée à accorder au Royaume-Uni une extension de l'échéance de l'Article 50, mais pas les trois mois additionnels qui avaient été initialement réclamés par Theresa May', commentent ce matin les équipes de Commerzbank.

'L'extension sera prolongée jusqu'au 22 mai si elle est en mesure de faire ratifier le projet d'accord par le parlement, mais jusqu'au 12 avril seulement si elle se trouve dans cette incapacité', pourquit la banque allemande.

'C'est une fenêtre extrêmement réduite pour permettre au Royaume-Uni de se sortir de sa situation actuelle, mais les dernières 24 heures nous ont appris que beaucoup de choses peuvent changer au cours des trois semaines à venir', prévient Commerzbank.

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