La Bourse de Paris devrait ouvrir en forte baisse mercredi matin, affectée par une nouvelle vague d'incertitude autour du calendrier du Brexit suite au camouflet infligé hier par le Parlement britannique au Premier ministre Boris Johnson.

Une demi-heure avant l'ouverture, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison novembre - décroche de 36,5 points à 5621,5 points, préfigurant un net repli à l'ouverture.

Si 'BoJo' a obtenu hier soir la validation de son projet d'accord de sortie de l'UE trouvé avec Bruxelles, il a en revanche subi un gros revers avec le rejet de son calendrier d'adoption du Brexit avant le 31 octobre.

A un peu plus d'une semaine de la date prévue du Brexit, tous sortes de rebondissements semblent encore possibles: reprise des débats après examen détaillé du projet de Brexit, retrait du projet, élections législatives anticipées et revote populaire pour savoir si les électeurs approuvent l'actuel projet de sortie de l'Union.

'Toute cette série de variables ne fait qu'annihiler les espoirs des investisseurs, qui espéraient obtenir enfin des certitudes sur le sujet', commente-t-on chez IG.

'La tenue d'élections se précise. Mais il est également possible que de nouveaux amendements soient déposés concernant le projet d'accord avec Bruxelles, ce qui pourrait générer de nouvelles déconvenues au sujet des modalités du Brexit', prévient le courtier britannique.

Le calendrier économique s'annonce anémique ce mercredi (seuls les stocks de pétroles aux Etats-Unis figurent à l'agenda), mais la journée promet d'être encore riche en publications d'entreprises.

Plusieurs poids lourds de la cote - dont Boeing, Ford, Microsoft and Caterpillar - ont prévu de dévoiler leurs résultats aujourd'hui.

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