Le rebond du CAC40 (+1,27%) efface une bonne partie du terrain perdu lundi et mardi.
Paris semblait bien parti vers 16H30 pour effacer d'un coup la moitié du petit sell-off de -3% amorcé lundi avec un score de 5.813... mais le CAC40 en termine à 5.799,7 (une petite 'erreur' de programmation algorithmique serait-elle responsable d'une clôture sous 5.800Pts ?).
Les volumes d'échanges avoisinent 3MdsE et s'avèrent moins étoffés que lors de la baisse de lundi et mardi.

L'Euro-Stoxx50 rebondit de +1,35% à 3.660, sa plus forte hausse en 2 mois.

Autre signe encourageant, le pétrole reprend +4% à 63,4$ (Brent) et +4,5% sur le 'WTI' (vers 58,5$), malgré le mauvais climat qui pèse sur les négociations commerciales sino-US: les stocks hebdo de pétrole aux Etats Unis ont reculé 3 fois plus que prévu (-4,9Mns de barils contre -1,7 estimé).

Le climat d'aversion au risque semble déjà se dissiper, malgré des chiffres US qui ne sont pas formidables: les marchés accorderaient-ils quelque crédit au dernier tweet de Trump affirmant que les négociations commerciales 'se déroulent très bien'... alors que la veille, le même Trump affirmait qu'un 'deal' pourrait ne pas être signé avant les présidentielles de mi-novembre 2020.
Les négociations commerciales sont par ailleurs potentiellement enterrées après l'adoption d'un décret US condamnant l'oppression et la détention de certaines ethnies musulmanes en Chine.

Côté chiffres, on ne trouve pas d'éléments pouvant conforter la hausse de Wall Street (+0,7% peu avant la mi-séance): le secteur privé américain n'a en effet généré que +67.000 emplois le mois dernier, selon l'enquête mensuelle d'ADP, un score inférieur de plus de moitié par rapport à la prévision moyenne des analystes, qui s'établissait à 140.000 (une nette décélération par rapport aux 125.000 d'octobre, chiffre également revu à la baisse).

C'est d'autant plus surprenant que la période Thanksgiving est d'ordinaire caractérisée par de nombreuses embauches (en CDD il est vrai) dans le secteur de la distribution.

Dégradation également de l'activité du secteur non-manufacturier (-1,4Pt) aux États-Unis: l'indice ISM (Institut for Supply Management) s'est établi à 53,9 pour le mois écoulé, contre 54,7 en octobre (bien loin du consensus qui l'attendait quasi stable à 54,5).
En Asie, l'indice Nikkei de Tokyo a fini sur des pertes supérieures à 1% mercredi.

C'était la journée des PMI/ISM également en Europe: l'indice IHS Markit de l'activité de services en France s'établit à 52,2 en novembre, en légère baisse par rapport à octobre (52,9).

Du coté des valeurs, Hadi Zablit est nommé Secrétaire Général de l'Alliance Renault, Nissan et Mitsubishi à compter du 9 décembre 2019. Il rendra compte au Conseil opérationnel de l'Alliance et aux directeurs généraux des trois entreprises.

Orange présente son nouveau plan stratégique à l'horizon 2025 Engage2025 qui pourrait séparer les activités entre téléphonie et supports matériels du réseau: l'accueil est frisquet puisque le titre chute de -4,7%.

Le groupe vise une croissance annuelle de l'EBITDAaL comprise entre 2% et 3% par an en moyenne sur la période 2021-2023, un Cash-Flow organique des activités télécoms en croissance entre 2020 et 2023 avec une cible comprise entre 3,5 et 4 milliards d'euros en 2023 (contre plus de 2 milliards d'euros en 2019) et un ratio dette nette/EBITDAaL des activités télécoms autour de 2x à moyen-terme.

Airbus grimpait de +3,15% alors que United Airlines a passé une commande ferme de 50 appareils A321XLR (6,5Mds$ au prix catalogue) pour développer ses liaisons transatlantiques au départ de ses principaux hubs américains à New York et à Washington.

Thales annonce la signature d'un contrat de 250 millions de dollars australiens avec MTR Corporation pour étendre les systèmes de contrôle et de communication centraux du métro de Sydney à City & Southwest (SMCSW).


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