La Bourse de Paris affiche une forte baisse jeudi matin, le repli de Wall Street la veille freinant le marché. L'indice CAC 40 est en chute de 1,7% à 5290 points.

Le CAC 40 doit pour le moment faire face à une forte résistance située autour de 5450/5480 points, son gap baissier du 6 mai dernier, un niveau qu'il conviendra de combler afin de reprendre la tendance haussière annuelle, estime Vincent Ganne, analyste chez TradingView France.

En Asie, la Bourse de Tokyo affichait un recul de près de 0,8% ce jeudi, tandis que l'indice SSE Composite de Shanghai a terminé sur une perte de l'ordre de 1,2%.

Wall Street a en effet subi une molle consolidation mercredi suite à la publication des 'minutes' de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed, qui s'est avérée être un non-événement.

L'autorité centrale continue d'estimer que les risques sont relativement équilibrés, même s'ils penchent plutôt vers une légère dégradation - peut-être temporaire - des conditions macro-économiques.

John Williams, le patron de la Fed de New York, avait déjà vendu la mèche un peu plus tôt en estimant que les taux étaient désormais proches d'un équilibre parfait (objectif de 'neutralité' atteint) et qu'il n'y avait pas de raison de vouloir les changer dans l'immédiat.

La croissance est restée morose en mai dans le secteur privé de la zone euro, au vu de l'estimation flash de l'indice PMI IHS Markit composite qui ne s'est que très légèrement redressé par rapport à son faible niveau d'avril, passant de 51,5 à 51,6.

Les opérateurs auront notamment à coeur de déterminer si le récent regain de tensions entre les Etats-Unis et la Chine s'est répercuté sur l'activité économique du Vieux Continent.

Du coté des valeurs, le groupe Iliad, maison-mère de Free, annonce avoir émis avec succès un Schuldscheindarlehen (placement privé de droit allemand auprès d'investisseurs institutionnels) d'un montant total de 500 millions d'euros.

Derichebourg affiche un résultat net de 30,5 millions d'euros sur le semestre, à comparer à un résultat de 37,1 millions d'euros au premier semestre de l'exercice précédent.

Les investisseurs financiers et les fonds institutionnels qui étaient en discussion avec Vivendi seraient moins intéressés par l'acquisition de UMG selon Bloomberg. Plusieurs potentiels acquéreurs jugeraient le prix demandé trop élevé indique l'agence de presse (25 à 30 MdE selon l'article).

Bloomberg indique que le processus de cession est toujours en cours et Vivendi souhaiterait désormais négocier avec un acteur industriel (notamment Tencent).

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