Cela commence à ressembler à un vrai 'sell-off', une capitulation: le CAC40 plonge de -1,9% ,sous 4.960 (à 4.955), l'Euro-Stoxx50 perd -2% et Francfort -2,25%: il faudrait désormais un petit miracle pour préserver le palier des 5.000 d'ici 17H35.

En effet, c'est un peu la débâcle à Wall Street avec un S&P500 à -2,2% qui décroche sous 2.720, le Dow Jones longe de -2%, sous les 25.000 (trou d'air de -510Pts) et le Nasdaq accuse déjà une chute de -2,6%.
Il s'agit pour Wall Street d'une 12ème séance de repli sur une série de 14 pour les indices historiques, 10 sur 14 pour le Nasdaq (avec -9%, c'est son pire mois depuis novembre 2008 et janvier 2016)

Le CAC40 subit un recul de -4,5% sur 5 séances du fait d'une grande 'nervosité', pointée par de nombreux stratèges, de résultats d'entreprises décevants (lourdement sanctionnés), de craintes autour du Brexit, de la hausse des taux US... et des conséquences politiques d'un potentiel rejet du budget italien par Bruxelles.
Personne ne veut prendre de risques dans l'attente de la réunion de politique monétaire de la BCE de jeudi qui s'attaquera notamment au dossier italien.

Si la Commission Européenne retoque le projet de budget, une crise est cependant peu probable: tous les acteurs du dossier italien ont intérêt à ce que les conditions de marché restent bonnes. En outre, le service de la dette ne pose pas de problème particulier à l'Italie puisqu'il est seulement légèrement supérieur à ce que consacre le Royaume-Uni ou l'Espagne. Il n'y a pas de problème à court et à moyen terme concernant la soutenabilité de la dette italienne', analyse ce matin Saxo Banque.

Du côté des statistiques, rien à se mettre sous la dent ce mardi (à part l'indice d'activité de Philadelphie) : il faudra attendre demain et jeudi pour des données d'importance.
On prendra ainsi connaissance de l'enquête de conjoncture dans l'industrie en France, des ventes de logements neufs et stocks de pétrole aux Etats-Unis, du nombre de demandeurs d'emploi en France, de l'indice IFO en Allemagne...

La semaine sera également rythmée par les publications trimestrielles. La journée de jeudi s'annonce notamment déterminante, avec les publications d'Amazon, Alphabet, ou encore Intel
Aujourd'hui, les trimestriels de '3M' qui rate le consensus de chiffre d'affaire (8,15Mds$ contre 8,36 anticipé) chute de -7%, Caterpillar qui publie des chiffres conformes aux attentes, décroche également de -9%, preuve que les analystes attendaient en réalité des profits plus généreux.

En attendant, sur le marché des changes, l'euro s'affiche à 1,146 dollar (stable). Le Brent reste sous les 80 dollars (78,9 dollars, -1,3%).

Du côté des valeurs, Atos est victime du 'gadin du jour' avec -23%: Atos a indiqué mettre à jour des objectifs 2018, et vise désormais une croissance organique du chiffre d'affaires de l'ordre de seulement +1% (contre +2% à +3% précédemment), ainsi que le bas de sa fourchette de marge opérationnelle allant de 10,5% à 11% du chiffre d'affaires. Le titre entraine dans sa chute CapGemini avec -5%.

Renault affiche un chiffre d'affaires de 11.484 millions d'euros au titre du troisième trimestre 2018, en baisse de 6% en données publiées et de 1,4% à taux de change et périmètre constants, par rapport à la même période de l'année dernière.
Le groupe confirme ses objectifs annuels d'augmenter son chiffre d'affaires (à taux de change et périmètre constants), de maintenir une marge opérationnelle supérieure à 6% et de générer un free cash-flow opérationnel de l'automobile positif.

Total (-1%) annonce que la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d'Ichthys LNG vient de quitter Darwin, dans le Territoire du Nord en Australie, suite au démarrage de la production fin juillet. Ichthys LNG permettra de développer des réserves de plus de trois milliards de barils équivalent pétrole situées au large de l'Ouest de l'Australie, dont environ 500 millions de barils de condensats.

Lors d'une journée investisseurs qui s'est tenue hier à Londres, Danone a confirmé l'essentiel de ses objectifs à court et moyen terme. Dans le détail, le groupe agroalimentaire s'attend toujours, en 2018, à une 'croissance à deux chiffres du bénéfice net par action courant', hors changes et hors cession de parts dans Yakult.

Bigben a annoncé ce lundi soir avoir réalisé un chiffre d'affaires trimestriel de 57,3 millions d'euros, en recul de -8,9% par rapport au 2e trimestre 2017/18. Le groupe a également indiqué revoir son objectif de fourchette de chiffre d'affaires annuel à 240 - 255 millions d'euros (265-280 millions auparavant). Conséquence logique sur le titre : -11%.





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