La Bourse de Paris accroit ses gains (+1,2% à 5.325), ce qui efface l'intégralité du terrain perdu la veille.

Wall Street reprend +0,9% (moyenne des 3 principaux indices US) après avoir subi hier sa pire correction de l'année, avec un Dow Jones qui abandonnait 2,4% en fin de journée et effaçait tous ses gains depuis le 11 février, le Nasdaq chutant de plus de 3%.

L'indice paneuropéen Euro STOXX50 (+0,9% à 3.350) s'efforce de reprendre les 1,2% cédés hier soir mais se trouve freiné par Francfort qui ne gagne que +0,5 à +0,6%.

Comme prévu, la Chine a lancé hier sa riposte, comme elle l'avait promis après avoir subi vendredi des sanctions douanières renforcées de la part des Etats-Unis.

Sa contre-attaque prendra la forme d'une surtaxation à 25% sur près de 2.500 produits et services américains, pour un montant total estimé à 60 milliards de dollars.

'Nous avons de plus en plus la crainte que les deux camps sont trop éloignés l'un de l'autre pour pouvoir envisager la signature d'un accord commercial au deuxième trimestre', déplore Danske Bank.

'La confiance semble en avoir pris un coup des deux côtés et les deux pays campent sur des positions qui leur apparaissent importantes', analyse la banque danoise.

L'aversion pour le risque s'est confirmée dans la nuit en Asie, où l'indice de Nikkei de Tokyo accusait des pertes de plus de 2% en séance avant de réduire l'écart à -0,6% en clôture.

Les investisseurs tentent de se raccrocher à la confirmation par Donald Trump de sa volonté de rencontrer le président chinois Xi lors du prochain sommet du G20... mais ce sera dans 6 semaines, les 28 et 29 juin, une éternité pour les marchés.

Cette journée de mardi apporte quelques éléments nouveaux concernant la vigueur de l'activité en Europe, avec la publication de l'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands: mauvaise surprise puisqu'il recule de 5,2 points à -2,1 au titre du mois en cours, là où le consensus l'attendait au contraire en hausse vers +5.
En revanche, et pour se rassurer un peu, l'indice de la 'situation actuelle' en Allemagne progresse de 2,7 points pour s'établir à +8,2.

Côté USA, les prix à l'importation aux États-Unis se sont accrus de seulement 0,2% en avril, contre 0,7% attendu par le consensus, selon le Département du Travail.

En excluant les produits pétroliers, ils n'ont augmenté que de 0,1%.

De leur côté, les prix à l'exportation américains ont augmenté de 0,5% en données brutes le mois dernier, et de 0,7% hors produits agricoles.

Par rapport à avril 2018, les prix américains à l'importation se sont tassés de 0,2%, tandis que ceux à l'exportation ont progressé de 0,3% le mois dernier.

Du coté des valeurs, Kering (+3,5%) confirme son statut de favorite des investisseurs.
Très éprouvés la veille, ST-Micro et Imerys se redressent de +5,8 à +6,5% respectivement.
Renault continue de décevoir avec -2,6% : Nissan s'attend à son plus mauvais résultat en 11 ans (baisse des ventes en Chine) et la direction de Nissan s'affirme toujours opposée à une fusion avec Renault... l'affaire Ghosn continue de pénaliser l'image de marque du groupe.

EDF (+2,8%) affiche un chiffre d'affaires sur le premier trimestre 2019 de près de 21 milliards d'euros, en croissance de 2,5% en données publiées et en hausse organique de 1,7% par rapport à la période correspondante en 2018.

Engie (+1,7%) publie un résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence (ROC) de deux milliards d'euros pour les trois premiers mois de 2019, en variation de -5,7% en brut et de -4,3% en organique. Le groupe confirme viser en 2019 un résultat net récurrent part du groupe de 2,5 à 2,7 milliards d'euros.

Si le trafic de véhicules de tourisme transitant par le tunnel sous la Manche a augmenté de 3% en avril, indique ce matin Getlink, l'ex-Eurotunnel, celui de camions a chuté de 12%. Sur les quatre premiers mois de 2019, les deux indicateurs sont stables.


Avant une journée investisseurs de son directeur général David Meek prévue ce jour, Ipsen déclare viser à horizon 2022 des ventes nettes consolidées d'environ 3,2 milliards d'euros et une marge opérationnelle des activités supérieure à 32% des ventes.

Vinci Airports annonce avoir finalisé l'acquisition de la majorité du capital (50,01%) de Londres Gatwick, deuxième plateforme du Royaume-Uni, permettant au groupe de devenir le deuxième opérateur aéroportuaire mondial avec plus de 240 millions de passagers par an.

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