La Bourse de Paris finit au plus bas du jour et nettement dans le rouge (-0,28% à 5.551): l'indice est ressorti 'par le bas' d'un étroit canal 5.566/5.578 inauguré vers 12H30.
Un repli assez contre intuitif puisque le Dow Jones pulvérise un nouveau record absolu à 27.050Pts (gain de +0,7%), les gains restent modestes sur le S&P500 (à 3.000) et le Nasdaq s'avance vers un nouveau record de clôture (+°0,2% à 8.216).

Les propos accommodants du patron de la Fed mercredi après-midi ont permis à Wall Street de battre une cascade de records historiques et de prolonger le rallye haussier -sans la moindre aspérité- entamé il y a 6 semaines.

Les investisseurs vont également suivre avec attention l'évolution des cours du pétrole, qui étaient montés en flèche hier après l'annonce hier d'une chute de 9,5 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis.

Après avoir flambé de plus de 4% mercredi sur le NYMEX, l'or noir confirme sa fermeté et reprend 0,4% à 60,7 sur le NYMEX, de nouvelles tensions géopolitiques ont vu le jour dans le golfe persique.

Une fois refermé l'épisode des banques centrales, les marchés pourront se focaliser, la semaine prochaine, sur les premiers résultats des sociétés américaines.

Aujourd'hui, quelques chiffres à se mettre sous la dent avec le traditionnel chiffre du chômage US du jeudi : le Département américain du Travail a dénombré 209.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, contre 222.000 la précédente (chiffre révisé de 221.000 annoncé initialement).

Le même Département américain du Travail a dévoilé une hausse de +0,1% de l'indice des prix à la consommation en rythme séquentiel le mois dernier, contre une stabilité anticipée en moyenne par les économistes.

En excluant les prix habituellement volatils de l'énergie et des produits alimentaires, l'inflation sous-jacente aux États-Unis est ressortie à +0,3% en juin 2019, un chiffre légèrement au-dessus du consensus (+0,2%).

Par rapport à juin 2018, l'indice des prix a augmenté de 1,6% en données brutes et de 2,1% en donnée 'core' (hors éléments volatils), des taux donc proches des consensus qui étaient de 1,6% et de 2% respectivement.

Inflation toujours, mais en France cette fois : l'indice des prix à la consommation (IPC de juin) de la France croît de 0,2% sur un mois, après +0,1% en mai. Corrigés des variations saisonnières, ils rebondissent à +0,3% sur un mois, après −0,1% en mai.

Cette croissance résulte d'un rebond, sur le mois, des prix des services (+0,5%), en partie compensé par un léger repli des prix de l'énergie (−0,1%) et d'un ralentissement de ceux des produits alimentaires (+0,1%).

Sur un an, les prix à la consommation accélèrent en juin à +1,2%, après +0,9% en mai, l'inflation sous-jacente augmente de +0,9%, après +0,5% en mai, et l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 1,4% après +1,1% le mois précédent.

Du coté des valeurs, mauvaise journée pour les équipementiers auto avec Valeo -3,3%, Plastic Omnium et Faurecia -2,6%.

Getlink (-0,6%), l'opérateur du tunnel sous la Manche, indique que ses navettes passagers ont transporté 235.833 véhicules de tourisme le mois dernier, en baisse de 2% par rapport à juin 2018, dans un marché pénalisé par les incertitudes politiques en Grande-Bretagne.

Carrefour annonce la signature d'accords portant sur la cession à Argan de la totalité du capital de la société immobilière Cargo Property Assets, détenue à 32% par le géant de la distribution, aux côtés de partenaires co-investisseurs.

Oddo indique que selon la presse française (La Voix du Nord), Eiffage, associé à la CCI de Marseille, devrait reprendre l'exploitation de l'aéroport de Lille. Le bureau d'analyses reste à l'achat sur le titre avec un objectif de cours de 103 E.

Goldman Sachs a relevé à l'achat son conseil sur Natixis, contre une position 'neutre' précédemment. Quoique raboté de 5,9 à 5,4 euros, l'objectif de cours à 12 mois augure d'un potentiel de hausse de plus de 45%.



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