Cette ultime séance du mois de septembre -entamé timidement- s'est terminée en beauté (grâce semble t-il au mauvais chiffre de l'inflation en Allemagne) : le CAC40 grimpe de presque +0,7% à 5.678 et engrange +2,5% sur le trimestre écoulé et surtout, accroche la barre symbolique des +20% depuis le 1er janvier, avec un score final très proche de ses plus hauts annuels et absolus (pratiquement 15.400 sur le CAC 'GR'.

L'Euro-Stoxx50 affiche les mêmes dispositions et un gain assez similaire de +0,65% à 3.569Pts et à Wall Street, les principaux indices affichent entre +0,4 et +0,5% (le Dow Jones tutoie la barre des 27.000.

Les derniers habillages de bilan trimestriels ont fait la différence alors que la prudence devait prévaloir à l'entame d'une semaine qui s'annonce riche en données macroéconomiques.

Côté chiffres, il n'y a pourtant pas de quoi se réjouir en zone Euro avec l'inflation en Allemagne: selon Destatis, la hausse des prix connait un brusque ralentissement au mois de septembre, de 1,4% en août vers 1,2% ce mois-ci (après +1,7% en juillet) alors que le consensus Factset tablait sur + 1,3%, sous-estimant la contraction de -1,1% des prix de l'énergie (après +0,6% en août).

La tendance est largement confirmée par l'indice des prix à la consommation harmonisé à l'échelle européenne (l'IPCH que suit de très près la Banque centrale européenne) avec un rythme annuel tombé à +0,9% en septembre.
Cette faiblesse de l'inflation a fait rechuter l'Euro sous les 1,0900/$, à 1,0885 au plus bas.
La stabilité du chômage à 5% en Allemagne n'a apporté aucun réconfort.

Les chiffres ne sont pas non plus réjouissants outre Atlantique avec le 'PMI' de Chicago qui chute de 50,4 vers 47,1, un score très éloigné des 50 anticipé par le consensus... mais qui intègre les conséquences de nombreux mouvements sociaux dans le secteur automobile US et notamment de la grève chez General Motors mi-septembre.
Les opérateurs avaient pris connaissance ce lundi matin d'une nouvelle estimation de la croissance britannique au deuxième trimestre.

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume Uni a reculé de 0,2% en volume au deuxième trimestre 2019 par rapport aux trois premiers mois de l'année, selon l'Office National de Statistiques qui confirme donc son estimation du mois d'août.
En Espagne, la croissance du 2ème trimestre a été revue de +0,5 à +0,4%.
Le taux de chômage dans la zone euro pour le mois d'août est ressorti à 7,4% en août 2019, en baisse par rapport au taux de 7,5% de juillet 2019 et au plus bas depuis mai 2008, d'après Eurostat.

Le taux de chômage dans la zone euro pour le mois d'août est ressorti au plus bas depuis juin 2008. Il s'est établi à 7,4% en août 2019, en baisse par rapport au taux de 7,5% de juillet 2019 et au plus bas depuis mai 2008, d'après Eurostat.

Les jours suivants, seront publiés notamment une estimation rapide de l'inflation en zone euro, les indices PMI et ISM en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que le rapport mensuel sur l'emploi américain, au titre de septembre.

Du côté des valeurs, EDF (+1,9%) annonce avoir adressé au Ministre de l'écologie et solidaire et à l'ASN la demande d'abrogation d'exploiter ainsi que la déclaration de mise à l'arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévu le 22 février et le 30 juin 2020.

Total annonce la finalisation de l'acquisition de la participation de 26,5% (opérateur) que détenait Anadarko dans le projet Mozambique LNG, pour 3,9 milliards de dollars, suite à la réception des approbations requises par les autorités compétentes et les partenaires.
Toujours dans le secteur 'énergie', Engie est leader du CAC40 avec +2,4%.

Saint-Gobain (+2,2%) a conclu un accord en vue de la cession de son activité vitrage bâtiment en Corée du Sud (Hankuk Glass Industries), acteur sur le marché local de la construction, au fonds d'investissement Glenwood Private Equity.

Capgemini (-1,2%) annonce l'extension pour deux ans de son contrat avec le fisc du Royaume Uni. Il en restera ainsi un fournisseur stratégique pour la gestion des données, le déploiement des technologies digitales et cloud, ainsi que pour les services applicatifs.

Bonduelle publie un résultat net au titre de 2018-19 de 72,6 millions d'euros, contre 72,3 millions l'exercice précédent, et une marge opérationnelle courante à 4,5%, en repli de 10 points de base en données comparables.


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