Le CAC40 a entretenu l'espoir d'un franchissement des 5.620 jusque vers 17H00... mais une fois de plus (c'est la 12ème), il n'y parvient pas et reste prisonnier de la fourchette 3.460/3.520.

Le CAC40 en termine sur un gain de +0,65% à 5.614 après avoir culminé à 5.626 et le CAC 'GR' à 15.242 (pour 15.208 en clôture), à 5Pts de son record absolu intraday de début juillet.

La hausse s'était accélérée après la publication d'une rafale de 'stats' US plutôt robustes (surtout les ventes de détail) et la publication d'un médiocre indice 'ZEW' en Allemagne, confirmant que pour les investisseurs européens, les 'mauvaises nouvelles sont bel et bien de bonnes nouvelles' dans l'optique d'une baisse de taux par la BCE.

L'indice CAC40 tente de déborder le haut de son corridor 5.550/5.620 dont il était prisonnier depuis 12 séances.
L'Euro-Stoxx50 (+0,55% à 3.521) tente également de s'échapper par le haut de la fourchette 3.495/3.545 mais échoue assez nettement alors que Francfort ne gagne que 0,3% mais avait dominé la veille avec +0,5%.

Wall Street pourrait inscrire une nouvelle rafale de records absolus, c'est déjà le cas pour le Dow Jones (27.398 vers 16H45) mais le S&P500 et le Nasdaq cèdent -0,2 à -0,3% à 18H15.


Le marché US entend poursuivre sur sa lancée des six semaines précédentes et inscrire toute une série de nouveaux plus hauts historiques... mais à la marge' (+0,1%) et dans des volumes qui comptent parmi les plus faibles pour la période estivale depuis 11 ans.

Au-delà des publications de résultats, les investisseurs ont pris connaissance de nombreux chiffres clé ce mardi.

L'indice ZEW mesurant le sentiment économique en Allemagne a baissé de près de quatre points en juin et juillet pour tomber à - 24,5 points.

Les prix à l'import ont chuté spectaculairement, de -0,9%, et hors énergie de -0,3% (recul du baril en juin): en glissement annuel, cela donne un tassement de -2%.
Rappel: les surtaxes mises en places par Trump sur 250Mds$ de produits chinois ne sont pas prises en compte dans le calcul car appliquées a posteriori.
Les prix à l'export ont chuté de -0,7% en juin.
La production industrielle des États-Unis a stagné en juin, selon les données de la Réserve fédérale, alors même que les économistes visaient un gain de 0,1% en moyenne.

De son côté, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine est ressorti en retrait de 0,2 point à 77,9% le mois dernier, un taux inférieur de 1,9 point à la moyenne de long terme, et alors que le consensus l'attendait stable à 78,1%.

Les stocks des entreprises américaines se sont légèrement contractés de +0,5% à +0,3% en mai (+0,4% anticipé), selon le Département du Commerce.

L'indice NAHB (baromètre de l'immobilier) s'est redressé de +1Pt à 65 alors qu'il était attendu inchangé.

La grosses surprise du jour provient des ventes de détail aux USA: elles ont grimpé de 0,4% en juin alors que les économistes anticipaient seulement +0,1%.
Hors essence, la consommation augmente même de +0,7%, ce qui traduit un net regain d'optimisme des consommateurs.
Les ventes en ligne se sont taillé la part du lion avec une hausse de +1,7%, le commerce traditionnel (galeries commerciales) déclinant de -1,1%.

'Sachant que la consommation représente environ 70% du PIB américain et que nous approchons d'une réunion cruciale de la Fed d'ici à deux semaines, l'indicateur en dira beaucoup sur les intentions de la banque centrale en matière de baisses de taux - et par conséquent sur le sort du dollar et des marchés d'actions', souligne Kyle Rodda, chez IG.

La déferlante des trimestriels s'enclenche en réalité ce mardi: JPMorgan Chase publie un bénéfice net en hausse de 16% à 9,65 milliards de dollars au titre du deuxième trimestre 2019, soit 2,82 dollars par action, un BPA battant de près de 32 cents l'estimation moyenne des analystes.

Le chiffre d'affaire progresse de 4% à 29,6Mds$, grâce à la croissance du bilan et à des taux plus élevés. Les provisions pour pertes sur crédit se sont tassées de 5%.

'Nous continuons de voir une dynamique positive dans la consommation aux Etats-Unis, avec des niveaux de confiance vigoureux, des créations d'emplois solides et des salaires en hausse', souligne le PDG Jamie Dimon.


Goldman Sachs dévoile une baisse de -5,5% de son bénéfice net qui s'établit à 2,421Mds$ (contre 2,565 milliards de dollars au T2 2018).
Le bénéfice par action se contracte également à 5,81 dollars... mais c'est 'meilleur que prévu' puisque le consensus anticipait 4,96$.

Le chiffre d'affaires se contracte d'à peine 1,8% à 9,461Mds$.

Du coté des valeurs, le BTP domine avec Vinci (+2,7%) et Bouygues avec +2,8%.
A l'inverse, Michelin ralentit la cadence avec -1,4%.
LVMH annonce avoir conclu un accord avec Stella McCartney, afin d'accélérer le développement de la Maison Stella McCartney.

Tera annonce ce jour le succès de son introduction en bourse. Cette opération permet à la société de réaliser une augmentation de capital de 6,0 ME.



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