Les derniers chiffres US publiés entre 15H30 et 16H sont de bonne facture et Wall Street tente de se maintenir à flot : le Dow Jones est remonté de -0,4% vers -0,1%, à ce rythme, il sera largement positif d'ici 17H30 et le S&P500 reste au contact des 3.380Pts.

La Bourse de Paris réduit un peu ses pertes (-1,7% vers 4.958) alors que le CAC 40 perdait jusqu'à -2,4% (avec 100% de titres en repli ce midi, et c'est toujours le cas à 16H30): il apparaît maintenant évident que le Congrès ne parvient pas à reprendre les discussions afin de faire aboutir l'adoption d'un 'Covid Bill' de 1.000Mds$.

L'Euro-Stoxx50 lâche -1,3%, son repli étant freiné par le DAX30 qui ne cède pas plus de -1% à 12.875.

'Cette pause haussière cristallise davantage les seuils de résistance à 5.050 et 5.090 points, des plafonds qui semblent infranchissables en état. La séance du jour, veille d'un week-end historiquement calme sur le marché français, ne devrait pas influencer ou bouleverser la tendance de court terme (...). Dans le cas d'un accélération baissière, nous mettrons toutefois sous surveillance les premiers niveaux supports de 4.955 et 4.910 points', commentent les équipes de Kiplink.

Du côté des statistiques du jour, la production industrielle des États-Unis s'est accrue de 3% en juillet selon la Réserve fédérale (conformément à l'estimation moyenne des économistes) après une progression de 5,7% au mois de juin (chiffre révisé d'une estimation initiale de 5,4%)... mais sur 12 mois, la production chute de -8,2%, on est encore loin du retour à la normale et de la reprise en 'V' dont Larry Kudlow réaffirmait jeudi soir que 'c'est toujours le scénario le plus probable'.

De son côté, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine est ressorti en hausse de 2,1% à 70,6% le mois dernier, un taux supérieur de 0,1 point au consensus.

L'indice de confiance du Michigan progresse légèrement, de 72,5 vers 72,8... mais c'est mieux que les 72 anticipé, donc positif pour les marchés.

Enfin, les stocks des entreprises américaines ont baissé de -1,1% en juin (après une baisse de -2,3% en mai) selon des données présentées ce vendredi par le Département du Commerce.

Plus tôt dans l'après-midi, les opérateurs avaient découvert les ventes de détail aux États-Unis : elles ont augmenté de seulement +1,2% selon le Département du Commerce, un score assez éloigné des 2,3% attendus... mais Wall Street peut se rassurer avec les ventes hors automobiles qui grimpent de +1,9% (contre +1,2% estimé).

Surprise également du côté de la productivité avec un bond de +7,3% (contre +4,4% estimé)... et les coûts unitaires explosent de +12,2% (contre +6,6% anticipé).
Tous ces chiffres sont trop éloignés des attentes pour être crédibles et donc, les marchés n'en tiennent pas compte.
Il reste encore à découvrir les stocks des entreprises de juin et l'indice 'UMich' de confiance du consommateur.

Comme la tendance générale est à la 'robustesse' des chiffres US, les indices réduisent un peu leurs pertes et le S&P500 notamment qui était anticipé à -0,5% pourrait rouvrir stable, le Nasdaq en hausse de 0,1% et le Dow Jones en repli de -0,4%.

Des 'stats' ont également été publiées en Europe ce matin: la hausse de l'indice des prix à la consommation (IPC) en France accélère à +0,4% sur un mois, après +0,1% en juin, selon l'Insee.
Corrigés des variations saisonnières, les prix augmentent même de 0,7% en juillet, après +0,1% le mois précédent.

Dans l'actualité des valeurs, Accor retombe de -3,5% avec une nouvelle vague de mesures de quarantaine intra-européenne.
Worldline, Teleperformance et Engie chutent de -2,5%.

Groupe Partouche annonce un partenariat avec Pixel Companyz Inc au sein d'un consortium visant à développer un 'resort intégré' au Japon, pays qui à ce jour ne compte pas de casinos, mais uniquement des salles de jeux de Pachinko. Ce projet de resort intégré accueillera, en sus d'un casino, un centre de congrès, de conférence et d'exposition, des installations de loisirs, hôtels, restaurants, boutiques et toutes installations contribuant au développement du tourisme.

Poujoulat annonce que son chiffre d'affaires s'est contracté d'environ 20% au titre de son premier trimestre 2020-21, à près de 32,7 millions d'euros, 'ce qui est largement mieux que la moyenne du marché' selon le fournisseur de cheminées.

Le groupe Lexibook annonce ce vendredi un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de +9,2%, porté à 2,85 millions d'euros.

Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.