Concernant le mois de juin, il existe un fort décalage entre le cash (5420) et le future (5355), soit l’équivalent de 65 points (ou 1,2% sur la base des niveaux précités). Pour quelle raison trouve-t-on ce différentiel ?
Le CAC40 n’étant pas un indice "coupons inclus" (contrairement au CAC40 GR), le jour du détachement des dividendes des actions composant l’indice parisien, le montant se trouve soustrait des cours du sous-jacent, impactant au final le CAC40. Sur la période du 18 mai au soir jusqu’au 21 juin au matin, c’est l’équivalent de 65 points qui seront retranchés de l’indice majeur des valeurs françaises.
Le contrat à terme juin intègre cette série de dividendes, ce qui justifie la différence de prix entre le cash et le Future. Le CAC40, perdant des points au fil des versements, rejoindra à l’échéance le cours du Future. Le mois sera bouclé.
Les taux d’intérêt peuvent venir affecter ce différentiel de cours entre le prix cash et le prix à terme, mais dans un environnent à taux zéro, l’impact se veut relativement faible.
Voici le tableau des dividendes distribués (65 points) sur l’échéance juin qui affecteront l’indice sur cette séquence mensuelle



En jaune, les distributions trimestrielles (rendement x 4)  et en bleu les distributions semestrielles  (rendement x 2). Sur le contrat juillet, il y aura encore 10 points à concéder pour le CAC40, avec les dividendes de Publicis (2.12), Unibail Rodamco (5.4) et Pernod Ricard (1.80)

Les conséquences :

- pour les CFDs, les titulaires de contrats vendeurs se voient débiter des points et inversement pour l’acheteur.
- les options et d’autres produits dérivés, comme  les turbos et les warrants, intègrent dans leur valorisation, toutes les OST dont les distributions de dividendes.