Après une matinée d'hésitation, la mécanique haussière s'est réenclenchée et le CAC40 (+0,2% à +0,3%) est bien parti pour battre un nouveau record annuel, au-delà de 5.310Pts.

Difficile de cerner ce qui suscite cet optimisme à Paris en particulier puisque les places boursières européennes sont hésitantes, sauf Milan avec +0,6% (c'est ce qui propulse l'E-Stoxx50 à 3.333Pts.
Il n'ya pas eu de véritable coup de chapeau au chiffre mensuel publié par ADP sur le secteur privé américain qui a généré +183.000 emplois le mois dernier, alors que le consensus s'établissait à 189.000.

Il témoigne en outre d'une décélération par rapport aux 300.000 créations de postes privés enregistrées au mois de janvier 2019, chiffre révisé à la hausse par rapport à une estimation initiale qui était de 213.000.

De même, la révision à la baisse des prévisions de l'OCDE (croissance mondiale revue de +3,5% à +3,3%, croissance Allemande réduite de +1,8% à +0,7%, Italie en récession à -0,2%) ne sont pas de nature à susciter l'euphorie... et pourtant, ça monte !
A Wall-Street, les gains des 1ers échanges effacent les 0,05% perdus la veille.

Les investisseurs s'inquiètent par ailleurs de la longueur des pourparlers entre Washington et Pékin, qui pourraient se prolonger jusqu'au 27 mars d'après le Wall Street Journal.

Pour certains stratèges, des signaux d'alertes commencent même à s'allumer après la hausse spectaculaire des deux derniers mois.

'Le fait est que nous venons en quelques semaines de passer d'une situation de survente historique à une situation de surachat historique', estime ainsi Nicolas Chéron, le responsable de la recherche marchés pour Binck.fr.

'L'indécision et la violence des mouvements de ces derniers trimestres est peut- être la matérialisation de la fin du cycle économique de la dernière décennie', avertit-il.


Du coté des valeurs, Thales et Gemalto annoncent ce mercredi matin avoir obtenu les autorisations règlementaires de la part des Etats-Unis concernant leur prochain rapprochement. Thales et Gemalto ont désormais obtenu 12 des 14 autorisations règlementaires requises. Les deux groupes anticipent une finalisation de l'offre en mars.

Vivendi confirme avoir vendu hier le solde de sa participation dans Ubisoft (5,87% du capital), pour un montant de 429 millions d'euros. Cette opération représente une plus-value comptable de 220 millions d'euros.


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