Paris clôture pratiquement au plus bas, sur un repli de -0,57% à 4.610, c'est donc un Bis Repetita, un second rebond avorté en 24H.
L'abaissement de -50Pts de base de la Bank of England (à 0,25%) à l'issue d'une réunion de crise secrète s'avère un nouveau coup d'épée dans l'eau.

L'indice CAC 40 a fait le grand écart entre vers 4.766 et 4.603 alors que Wall Street efface l'intégralité des gains de la veille (le Dow Jones affiche -5%, le S&P500 -4,5%, dans le sillage des valeurs pétrolières).
Wall Street est clairement déçu des atermoiements de Donald Trump qui n'a pas annoncé de mesures fiscales de soutien comme il l'avait laissé espérer la veille.

L'Euro-Stoxx50 finit en repli de -0,15% dans le sillage de Madrid qui perd -1% et de Londres qui affiche -1,4%, malgré le geste fort de la BoE.
Peut-être une lueur d'espoir du côté de l'Allemagne qui pourrait renoncer à larègle du zéro déficit... mais Angela Merkel ne tient pas à s'associer à un plan de relance européen (pour l'instant ?).

'Nous pensons qu'il est primordial que les autorités réagissent pour éviter un effondrement de la confiance qui pourrait faire naître des risques de récession', soulignent les stratèges de Lombard Odier.

'Nous en observons les premiers signes, mais les mesures de soutien à l'économie ne sont pas encore exhaustives au niveau mondial', regrette cependant la banque privée suisse.

La Banque centrale européenne (BCE) devrait réduire ses taux directeurs à l'issue de la réunion de son conseil des gouverneurs, demain, voire annoncer des mesures 'non conventionnelles' visant à garantir la liquidité des banques.

La Réserve fédérale devrait lui emboîter le pas la semaine prochaine en réduisant de nouveau ses taux après la réduction en urgence de 50 points de base qui avait été décidée la semaine dernière.

Selon Lombard Odier, le Covid-19 - suivant un schéma saisonnier similaire à celui des autres épidémies - devrait être endigué au printemps, ce qui devrait conduire à un 'redressement marqué' des places boursières au second semestre 2020.
'Compte tenu de la dynamique de propagation dans de nombreux pays, l'actualité des marchés pourrait peser sur le moral des investisseurs pendant au moins plusieurs jours encore', prévient Lombard Odier.

Les investisseurs n'accordent plus tellement d'attention aux chiffres: prix à la consommation aux Etats-Unis n'ont que faiblement augmenté au mois de février, la hausse des prix du logement et de l'alimentation ayant été absorbée par le repli des coûts de l'énergie.

Le Département du Travail a annoncé mercredi que son indice des prix à la consommation (CPI) avait augmenté de 0,1% le mois dernier, après une progression identique en janvier.

En rythme annuel, l'inflation ressort à 2,3% mais elle devrait fortement chuter en mars avec la baisse de -40% du prix du baril depuis mi-février.
En rythme annuel, le taux d'inflation hors éléments volatils et alimentation ressort à 2,4%.


L'indice 'core' des prix hors alimentation et énergie progresse de 0,2% en février, après une progression de 0,2% également en janvier, ce qui témoigne d'une inflation sous-jacente qui reste globalement maîtrisée.

Le pétrole rechute de -3,5% vers 33,2$ suite à la forte hausse des stocks hebdomadaires de pétrole US qui font un bond d'environ +7,7 millions de barils, selon l'EIA, à 451,8Mns barils, ce qui déjoue l'anticipation d'une hausse de l'ordre de +2,3 millions de barils.
Après l'Arabie Saoudite, les Emirats menacent à leur tour de s'engager dans une guerre des prix consistant à brader leur pétrole.

Du coté des valeurs, Technip-FMC finit de nouveau en queue de pelonte, vers 7,456E, nouveau plus bas historique (-60% depuis le 1er janvier).

Les banques s'imposent en tête du CAC40 avec +3% en moyenne, devancées par Renault avec +3,4%. En revanche les 'utilities' ferment la marche, Airbus chute de -4,3% dans le sillage de Boeing qui chute de -9%.

Mersen réalise un résultat net part du Groupe de 58,4 millions d'euros en 2019, contre 56,5 millions d'euros en 2018.

bioMérieux annonce le lancement à venir de 3 tests visant à répondre à l'épidémie de Covid-19. Ces tests permettront de satisfaire les différents besoins des cliniciens et des autorités de santé dans la lutte contre cette nouvelle maladie infectieuse.

Le résultat net (part du Groupe) de Spie a rebondi de façon marquée en 2019, à 151,4 millions d'euros, contre 91,4 millions d'euros en 2018 (+65,6 %). Le Free cash flow a de nouveau été très élevé en 2019, à 285,3 millions d'euros.

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