Le CAC40 a bénéficié à 17H35 d'une forte distorsion alimentée par le 'trading quantitatif' a provoqué un 'gap' aussi rare que spectaculaire -à la hausse- entre 5.365 et 5.387.

Le CAC40 engrange donc +2,3% au final au lieu de +1,85% (à 17H29) et réalise sa meilleure performance depuis le 19 juin.
L'Euro-Stoxx50 est passé de +1,55% (3.361) à 3.373 (+1,9%).
Aucun mouvement comparable à Wall Street (+0,2% sur les principaux indices entre 17H30 et 17H35) qui poursuit son redressement, avec +1,3% sur le S&P500 et +1,7% sur le Nasdaq.

Les opérateurs veulent croire que les -7% observés sur les marchés sont une opportunité de se repositionner: des stratèges font observer que si les perspectives 'macro' sont moins attrayantes, les taux vont demeurer extrêmement bas, voir aller encore plus bas, et incroyablement bas.

Autrement dit, entre -0,86% sur des Buns 2020 et des actions qui ne rapporteraient plus que 2% en 2020, il n'y a pas photo: il faut encore et toujours privilégier les actifs 'risqués', c'est à dire les actions.

Aucun tweet de Trump ne venant jeter de l'huile sur le feu, les acheteurs n'ont pas subit un 'effet douche glacée' comme lors des 2 séances précédentes.

'La baisse des marchés en elle-même n'est pas suffisante pour considérer que l'incertitude (liée à la tension entre Etats-Unis et Chine) est bien intégrée, d'autant plus qu'elle évolue de façon erratique en temps réel', prévient-on chez d'Edmond de Rothschild AM.

La principale nouvelle du jour est en fait une 'rumeur': l'Allemagne pourrait consentir à l'émission d'emprunts 'verts' destinés à financer la transition écologique.

Sur le front des statistiques, le Département américain du Travail a dénombré 209.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, contre 217.000 la précédente (chiffre révisé de 215.000 annoncé initialement).

La moyenne mobile sur quatre semaines a quant à elle été mesurée à 212.250, en hausse de 250 par rapport à la semaine précédente. Le nombre de chômeurs percevant régulièrement des indemnités s'est tassé de 15.000 à 1.684.000 la semaine précédente.
Calme plat du côté des stocks des grossistes: ils sont inchangés en juin après une progression de 0,4% en rythme séquentiel au mois de mai selon le Département du Commerce.
La Banque de France a dévoilé sa prévision de croissance au 3ème trimestre et elle annoncée à +0,3% contre +0,2% au 2ème trimestre: dans le pire des cas, le PIB tricolore devrait au minimum afficher +1% en 2019.

Nos OAT semblent avoir trouvé un plancher vers -0,316%: elles consolident de +3Pts à -0,280%... et le '2 ans' lui ne bouge guère à -,755% (un record de -0,8% a été tutoyé sur le '3 ans').

Côté valeurs, DBV Technologies s'envole de +10,2% après le dépôt d'une demande de licence biologique auprès de la FDA des Etats-Unis pour son Viaskin Peanut, dans le traitement des enfants de quatre à 11 ans allergiques à l'arachide.
Airbus s'impose comme leader du CAC40 avec +43,3%, devant un autre champion, du secteur aéronautique: Safran prend près de +3,8%.
La petite remontée des taux soulage les banques avec des gains de +2% (BNP-Paribas) à +3% (Sté Générale).
Retour en grâce de quelques vedettes comme ST-Micro +4,1%, LVMH +3%, Air Liquide +2,7%.
Peugeot prend +2,1% alors que selon Bloomberg, Dongfeng Motor réfléchirait à l'avenir de sa participation de 12,2% au capital du constructeur français, envisageant la cession de tout ou partie de ses titres.


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