Le retracement du zénith annuel des 6.100, çà, c'est fait: le CAC40 (+0,7%) vient de se hisser à 6.102, à 7Pts de son zénith 2020 inscrit à 6.109,8.
Le CAC40 'global return' refranchit les 16.600 (16.608) et se rapproche du zénith historique des 16.623.
L'Euro-Stoxx-50 lui, à bien effacé le zénith des 3.825 de mi-mai 2015 dès ce mercredi matin et caracole au-delà des 3.850 (environ +0,65%).
Le Dow Jones et le S&P500 (+0,7%) viennent à leur tour d'inscrire un nouveau record absolu dès les 1ers échanges à 29.536Pts à 3.577 respectivement.

Les craintes liées au coronavirus s'apaisent, le pétrole remonte et les rendements obligataires se retendent: l'appétit pour le risque gagne à son tour le secteur 'énergie'.

'Les données ayant trait au coronavirus laissent penser que sa propagation s'essouffle, ce qui renforce le sentiment favorable sur les marchés', expliquent ce matin les équipes de la banque danoise Danske Bank.

D'après le courtier britannique Liberum, des spéculations quant à de nouvelles mesures de soutien de la part de la Banque populaire de Chine (BPC) contribuent également à la bonne orientation des marchés.

'L'amélioration du moral des troupes se traduit par une rotation qui voit les investisseurs délaisser les valeurs refuge pour privilégier les valeurs cycliques, tandis que les valeurs défensives repartent à la baisse', souligne le broker.
Après une longue série de séances de repli et une chute de 18% en six semaines, le baril de brut léger américain rebondit ainsi de 3,5% sur le NYMEX et repasse le palier des 51,50 dollars.
Parallèlement, l'emprunt d'Etat américain de référence - le T-Bond à 10 ans - corrige et son rendement se tend de plus de 3 points à 1,62%.
Le billet en sort renforcé et gagne +0,3% face à l'Euro, retraçant son zénith annuel des 1,0890... ce qui est favorable pour nos exportatrices.

Mais tous les voyants ne sont pas encore au vert: selon Eurostat, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a baissé de -2,1% dans la zone euro et a diminué de -2% dans l'UE27 en décembre 2019 ( par rapport à novembre 2019).

Par ailleurs, en novembre 2019, la production industrielle est restée stable tant dans la zone euro que dans l'UE27.

Enfin, en décembre 2019, par rapport à décembre 2018, la production industrielle a diminué de -4,1% dans la zone euro et de -3,9% dans l'UE27.

La production industrielle moyenne pour l'année 2019 par rapport à 2018, a ainsi diminué de -1,7% dans la zone euro et de -1,1% dans l'UE27.

Dopé par le secteur pétrolier et pharmaceutique, Wall Street aligne une nouvelle cascade de records : ce serait la 7ème séance de hausse sur une série de 8 pour le S&P500, le 6ème record en 7 séances pour le Nasdaq (+0,6% à 9.700, à 15Pts de son record intraday de la veille, mais un plus haut de clôture se profile).
Les investisseurs américains ont été apparemment rassurés par les propos de Jerome Powell, le président de la Fed, qui considère que 'l'expansion des valorisations n'a rien d'insoutenable'.

'Il est quand même trop tôt pour crier à la fin de la pandémie et les marchés continueront de garder le sujet en tête', préviennent toutefois les analystes de Danske Bank.

Du coté des valeurs, Kering (+5%) a annoncé un résultat net part du Groupe de 2 308,6 millions d'euros. Le résultat net part du Groupe par action atteint 18,40 euros. Le résultat net part du Groupe récurrent atteint 3 211,5 millions d'euros, en progression de +15,1% par rapport à 2018 (retraité de l'impact IFRS 16).
Michelin, lanterne rouge mardi avec -3% renverse la vapeur avec +5,4%, Sté Générale (+4%) renoue avec ses sommets annuels à 31,7E.

Amundi a réalisé un résultat comptable de l'exercice 2019 de 959 ME, soit +12,2% par rapport à 2018. Le Bénéfice net par action comptable atteint 4,75 euros, en hausse de +12,1 % par rapport à 2018.

EDF a réalisé l'acquisition d'une participation de 50 % dans le projet du parc éolien en mer de Codling en Irlande. Sa filiale EDF Renouvelables est donc désormais partenaire de Fred Olsen Renewables Ltd pour développer et construire ce projet, dont il détient les 50 % restants.
BIC dont les bénéfices stagnent et le chiffre d'affaire devrait en faire autant en 2020 déçoit et replonge de -8,5% vers 59,5E, effaçant tous ses gains depuis 1 mois.


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