Le CAC40 chute de -0,7%, sous les 6.065 points, après avoir égalé son record absolu la veille (CAC40 'GR').
Les autorités chinoises sont revenues à leur méthode initiale de comptabilisation des personnes 'positives' au test de contamination au Covid-19 et la surprise est franchement mauvaise: loin d'avoir dépassé son pic mercredi dernier, l'épidémie se répand et s'accélère en Chine, mais également à Singapour... et le Japon vient d'officialiser le 1er décès sur son propre sol.
La province chinoise du Hubei, épicentre de l'épidémie du COVID-19, a fait état mercredi de 14.840 nouveaux cas confirmés et 242 nouveaux décès, le pire bilan quotidien depuis le début de la pandémie.

Les fermetures d'usines sont prolongées, des compagnies aériennes suspendent le trafic Chine/étranger ou USA/Chine jusqu'à fin avril.

Malgré ces éléments très négatifs, le repli des marchés apparaît très modéré (sauf Londres qui cède -1,4%) et ne remet pas en cause la tendance haussière en vigueur depuis le 2 octobre.
'Graphiquement, cette phase haussière reste en cours et devrait trouver son apogée sur la zone de résistance entre 6.195 et 6.215 points. Les différents points intermédiaires à 6.110 et 6.155 ne devraient pas agir comme une forte résistance, mais plus comme un frein à l'évolution haussière de fond', analysent ce matin les équipes de Kiplink.

Rappelons en effet qu'en s'adjugeant plus de 0,8% hier, le marché parisien avait établi un record annuel de clôture à 6.104,7 points, tout proche de son zénith de 2020 touché le 17 janvier à 6.109,8 points.

Du côté des statistiques, les prix à la consommation en Allemagne ont augmenté de 1,7% en janvier en rythme annuel, un taux d'inflation en hausse par rapport à celui de 1,5% observé le mois précédent, d'après Destatis qui confirme donc son estimation préliminaire de fin janvier.

Après +0,1 point le trimestre précédent, le taux de chômage en France (hors Mayotte) au sens du BIT s'inscrit en nette baisse au quatrième trimestre 2019, passe de 8,5% à 8,1% de la population active, selon les données de l'Insee (mais c'est au prix d'un nombre de radiations record de 400.000 personnes, le retour à l'emploi ne compte que pour 20% de la baisse apparente du chômage) et en métropole, il s'établit à 7,9%.

La journée est également animée par la publication des inscriptions hebdo au chômage qui progressent marginalement, de +2.000 à 205.000 (la moyenne sur 4 semaines reste inchangée à 212.000).
Les prix à la consommation ont augmenté de seulement 0,1% en janvier par rapport au mois précédent, d'après le Département du Travail US, alors que les économistes prévoyaient une hausse de 0,2% en moyenne.

En donnée 'core (hors énergie et produits alimentaires) l'inflation ressort à +0,2%, un niveau conforme au consensus de marché.

Par rapport à janvier 2019, l'indice des prix a augmenté de 2,5% en données brutes -soit le taux annualisé le plus élevé observé depuis celui d'octobre 2018- et de 2,3% hors éléments volatils le mois dernier.

Alors que Wall Street s'apprête à rouvrir en baisse de -0,5%, Alibaba recule de -2,5% en préouverture: son directeur indique que le coronavirus est un événement 'black swan' qui a un impact important sur l'économie chinoise.

Dans l'actualité des valeurs, le chiffre d'affaires du Groupe Orange progresse de +0,6% à 42 238 ME en 2019 et de +1,1% au 4ème trimestre, en accélération par rapport au +0,8% du trimestre précédent. Celui-ci a, au passage, confirmé ses objectifs pour l'année en cours.

La Française des Jeux (FDJ) annonce un résultat net en baisse de 21,9% à 133 millions d'euros pour 2019, après prise en compte en particulier des frais d'introduction en Bourse, mais un EBITDA en hausse de 9% à 346 millions, soit une marge stable à 17,7%.

Legrand (+3%) publie un résultat net part du groupe en progression de 8,2% au titre de 2019, à 834,8 millions d'euros, et une marge opérationnelle ajustée (à périmètre 2018) de 20,4% des ventes, en amélioration de 0,2 point.

Le chiffre d'affaires consolidé d'Airbus progresse à 70,5 milliards d'euros en 2019 contre 63,7 milliards d'euros en 2018. Les prises de commandes consolidées en 2019 ont progressé à 81,2 milliards d'euros (55,5 milliards d'euros en 2018), portant la valeur du carnet de commandes consolidé à 471 milliards d'euros au 31 décembre 2019 (460 milliards d'euros fin décembre 2018).

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