Le CAC clôture en repli de presque -1% (-0,98% à 4.885) et s'éloigne un peu plus des 4.900Pts.

Le CAC40 a varié de 90Pts entre le zénith du début de la matinée (9H30) vers 4.951 et le plancher (4 heures plus tard, vers 4.861): l'étroitesse des volumes (2MdsE vers 17H29), 2,73MdsE à 17H35 a exacerbé la volatilité car cette séance n'était pas si 'nerveuse' qu'il n'y paraît, et il n'y avait pas de raison que les esprits s'échauffent.

L'Euro-Stoxx50 en termine à 3.240, en repli de -0,85% avec Madrid qui perd -1%.

Le plus lourd repli du jour a affecté la bourse de Londres (-1,3%) après l'annonce sans grande surprise d'un statu quo de la Banque d'Angleterre (BoE) sur sa politique monétaire (taux directeur à 0,1%)... mais le marché encaisse mal les prévisions pessimistes de la BoE qui anticipe au mieux un retour aux conditions pré-Covid d'ici fin 2021 et avertit que la reprise sera plus lente que prévu.

Le pays s'achemine de surcroît vers un Brexit sans accord et ne parvient à obtenir une levée des taxes US... l'avenir s'annonce 'compliqué'.

Wall Street ne semble pas plus inspiré qu'à 15H30: les indices US affichent des écarts de + ou -0,1% au maximum... mais le Nasdaq est bien parti pour une 7ème séance de hausse consécutive (et 4 records d'affilée, dont 11.016, un nouveau zénith inscrit ce jeudi, grâce à Apple qui affiche +1,5% à 447 et flirte avec les 2.000Mds$ de 'capi').

Côté données 'macro', les chiffres européens sont mitigés : les commandes à l'industrie allemande se sont accrues de 27,9% en juin 2020, d'après Destatis, ce dernier soulignant toutefois qu'elles se sont montrées inférieures de 11,3% à celles de février.

Le Département américain du Travail a publié des demandes hebdo d'allocations chômage qui ressortent en baisse, à 1,19Mns contre 1,42Mns anticipé, à comparer à 1.435.000 la semaine précédente (nombre révisé de 1.434.000 en estimation initiale)

Le rythme des inscriptions au chômage a ralenti ainsi sensiblement, alors même que le consensus tablait sur 1.450.000 inscriptions selon Jefferies. La moyenne mobile sur quatre semaines a reculé de 31.000 par rapport à la semaine précédente, à 1.337.750.

Du coté des valeurs, Crédit Agricole SA (-1,4%) publie un résultat net part du groupe sous-jacent en baisse de 10,9% à 1.107 millions d'euros au titre du deuxième trimestre 2020, et un résultat brut d'exploitation (RBE) sous-jacent en retrait limité de 0,5% à 2.130 millions.

AXA (-3,5%) publie au titre du premier semestre 2020 un résultat net en baisse de 39% à 1,4 milliard d'euros et un résultat opérationnel en recul de 48% à 1,9 milliard, pour un chiffre d'affaires en diminution de 2% à change constant, à 52,4 milliards.

Le CAC40 est également plombé par Total et Orange avec -2,4%, puis Renault et Sté Générale avec -2% environ.

Suite à l'obtention des autorisations réglementaires et de l'accord des partenaires, Total annonce avoir finalisé la vente à NEO Energy d'actifs non-stratégiques situés en mer du Nord britannique, transaction que le groupe énergétique avait confirmée le 20 mai dernier.

Le leader du SBF120 restait Eurofins avec +17,4% à 676E, après un nouveau record absolu à 689E en séance (+20%) après des semestriels au-delà des attentes les plus optimistes (Eurofins produit aussi des tests 'Covid').

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