La Bourse de Paris (-0,2% à 4.983) efface une bonne partie de ses pertes de l'après-midi alors que le Dow Jones a limité le repli anticipé dès le début de la matinée.
Le Dow Jones ne cède plus que 0,4% (24.540) alors que United Techno chute de -6% tandis que le Nasdaq s'effrite de -0,3%.
Le CAC40 ricoche cependant sous les 5.000 points, après avoir culminé vers 5.014, l'Euro-Stoxx50 recule de -0,2% à à 3.166Pts.
La lourdeur s'explique part la chute des valeurs automobiles, notamment des équipementiers alors que Trump laisse entendre qu'il envisage de s'en prendre aux constructeurs allemands, coupables de plomber la balance commerciale américaine (l'Allemagne dégage trop d'excédents).

'Tant que le CAC 40 ne s'échappe pas de la zone des 5.000 points, on ne peut pas parler de revirement de tendance. De fait, rien ne se produira à cet égard tant que le marché n'aura pas plus de visibilité à propos de l'issue de la rencontre Etats-Unis/Chine au G20 cette semaine. Le marché reste encore à l'affût de l'Italie et du Royaume-Uni où on commence à avoir des signes de détente, même si rien n'est encore joué', analysent ce matin les équipes de Saxo Banque.

Le calendrier économique s'annonçait particulièrement calme ce mardi.

Seule donnée parue ce matin, la confiance des ménages dans la situation économique en France baisse fortement en novembre (-3Pts), au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui s'établit à 92, son plus bas niveau depuis février 2015.

L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board chute assez lourdement de 137,9 vers 135,7, mais cela ne surprend guère alors que Wall Street achève un second mois de correction.

Du côté des changes, l'euro retombe vers 1,131 dollar (-0,2%). Le baril de Brent retombe de -2% vers 59$.

Dans l'actualité des valeurs, on notera l'envolée de +16,5% de Vallourec vers 2,27E (avec 36 millions de titres échangés) alors que les vendeurs à découvert se rachètent en masse suite à un communiqué de l'entreprise qui tacle Standard & Poors (qui venait dégrader la dette à 'très spéculative') puisque que 'la liquidité reste solide' avec '769MnsE de trésorerie et de 2,2 milliards d'euros de lignes de crédit bancaires (équivalent au niveau de la dette) à moyen et long terme confirmées et non tirées'.
À la même date, son endettement net ressortait à 2.097 millions d'euros, et son ratio d'endettement retraité selon la définition des contrats bancaires ('covenant bancaire') était évalué à 71%, loin du plafond fixé à 100%.
Net recul en revanche du secteur auto (Trump y contribue) avec Plastic Omnium (-3,9%) Valéo (-5,4%), Faurecia (-6,6%), et Michelin lâche -3,8%.

Forte hausse de Bigben de +18% à 9,12E, après des résultats semestriels convaincants. Le groupe a publié un résultat net au titre du premier semestre 2018/2019 en hausse de 45,6% à 6,1 millions d'euros, ainsi qu'un résultat opérationnel courant (ROC) porté à 8,7 millions d'euros, soit une marge de 8,2% contre 5,5% l'année précédente. Le groupe a par ailleurs réalisé un chiffre d'affaires semestriel de 106 millions d'euros, en recul de -3,7% par rapport à la même période lors de l'exercice précédent.

Trigano est également très bien orienté, avec un peu plus de 10,2%, après des résultats annuels de qualité. Le groupe a annoncé avoir réalisé, au titre de son exercice 2017/2018, un bénéfice opérationnel courant de 229,9 millions d'euros, en hausse de 54,8% par rapport à l'exercice précédent, et un bénéfice net de 187,2 millions, là aussi en hausse (+47,5%) d'une année sur l'autre. Le chiffre d'affaires est également bien orienté : avec 2,314 milliards d'euros, il s'inscrit en hausse de 35,6% en un an (+9,5% à périmètre et taux de change constants).


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