La Bourse de Paris vient d'accélérer de 0,00% à plus de 0,4% en 1 heure.

L'embellie coïncide -en apparence- avec la publication du PMI de Chicago qui plonge de 50,6 vers 44,4, en deçà des attentes... mais cela donne des arguments à ceux qui pensent qu'une forte baisse de taux de la FED est justifiée pour prévenir une récession.

Jusque là, les opérateurs s'abstenant de toute initiative à quelques heures de l'annonce probable par la Réserve fédérale américaine de la première baisse de ses taux directeurs en plus de dix ans.

A 5.530, le CAC40 réduit sa perte du mois de juillet à environ -0,7%, le DAX30 perdant de son côté un peu moins de 2,5%: la sous-performance du marché allemand, exposé à l'Asie et dépendant des exportations est flagrante.

L'Euro-Stoxx50 progresse de +0,3% et se repositionne à proximité de l'ex-support des 3.480Pts.
A wall Street, Apple (+5%) sert de locomotive au Dow Jones et au Nasdaq mais le S&P500 s'effrite encore de -0,1%.

Le géant technologique californien a battu le consensus en annonçant un BPA de 2,18 dollars contre 2,10 anticipé, avec un chiffre d'affaire également meilleur que prévu puisqu'il ressort à 53,8 milliards de dollars contre 53,4 milliards attendus, même si les ventes d'iPhones ont un peu déçu.


Prudence donc à Wall Street alors que la Fed annoncera le résultat de sa réunion de politique monétaire à 20h00 (heure de Paris) dans un communiqué qui sera suivi d'une conférence de presse de son président Jerome Powell.

Il s'agirait de sa première baisse de taux depuis la crise financière de 2008.

Les investisseurs ont désormais totalement intégré le scénario d'une baisse de taux et la banque centrale américaine devra également annoncer qu'elle continuera à réduire ses taux pour rassurer le marché.

'Nous pensons toujours que la Fed abaissera encore par deux fois ses taux cet automne (septembre et décembre)', indiquent ainsi les équipes de Danske Bank.

Côté chiffres, le secteur privé américain a généré 156.000 emplois le mois dernier, selon l'enquête mensuelle d'ADP, un nombre un peu supérieur à la prévision moyenne des analystes, qui s'établissait à 150.000.

Il témoigne en outre d'une accélération par rapport aux 112.000 créations de postes privés enregistrées au mois de juin, chiffre révisé à la hausse par rapport à une estimation initiale qui était de 102.000 emplois.

Si les discussions commerciales ont repris à Shanghai entre américains et chinois, les vraies négociations ne reprendront pas avant septembre, confirmant les dires de Donald Trump selon lesquels Pékin joue la montre.

Du coté des valeurs à Paris, Air France-KLM a dévoilé un résultat net part du groupe de 80 millions d'euros au titre du deuxième trimestre, en baisse de 30 millions en comparaison annuelle, mais un résultat d'exploitation à 400 millions, en amélioration de 54 millions.

BNP Paribas a annoncé un résultat net part du groupe en hausse de 3,1% à 2.468 millions d'euros, et un résultat brut d'exploitation en baisse de 1,3% à 3.789 millions (+3,9% pour les pôles opérationnels), au titre du deuxième trimestre 2019.

Vinci a réalisé un résultat net part du groupe de 1,4 milliard d'euros et un résultat opérationnel sur activité de 2,3 milliards, en croissances respectives de 4,5% et de 9,1%, au titre des six premiers mois de l'année.

EssilorLuxottica a publié au titre du premier semestre 2019 un résultat net ajusté de 1.099 millions d'euros, en croissance de 6,8% (+1,9% à taux de change constants) et une marge opérationnelle ajustée de 17,2%, en repli de 0,5 point par rapport au pro forma 2018.


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