La Bourse de Paris (-0,8% à 5.584) s'est redressée, un peu laborieusement, mais les acheteurs ont repris un peu confiance au cours de la dernière heure, dans le sillage des indices américains qui sont repassés dans le vert avec +0,3% sur le Nasdaq et le S&P500 et +0,5% sur le Dow Jones dopé par Nike (qui bondit de +5,3%).

L'Euro-Stoxx50 a également réduit de moitié ses pertes (-1% à -1,1% vers 16H45) et finit à -0,5%, à 3.513Pts.

La journée a débuté par l'ouverture d'un 'gap' baissier sur l'ensemble des indices de l'Eurozone, mais le repli semble sous contrôle.

Pour Vincent Ganne, analyste chez TradingView, le CAC 40 a probablement mis fin à cinq semaines de reprise haussière entamées à la mi-août.

'En dépit des annonces monétaires fortes de la BCE le jeudi 12 septembre et la Fed le 18, le cours du CAC 40 a échoué à franchir ses sommets de l'année 2018 à 5660 points', fait valoir le spécialiste.

L'aversion au risque restant prédominante du fait de nouvelles incertitudes entourant la présidence de Donald Trump avec l'ouverture d'une enquête (procédure 'd'empeachment') ayant peu de chances d'aboutir d'ici les présidentielles de novembre 2020.

Selon les révélations du Washington Post et du New York Times, Donald Trump aurait en effet demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d'enquêter sur son rival politique Joe Biden, dont le fils a travaillé pour un groupe gazier ukrainien en 2014.

La transcription de la conversation avec le président de l'Ukraine fait bien apparaître une discussion au sujet du fils de Joe Biden mais la demande d'investigation n'a pas dépassé le stade verbal.

Et concernant un autre grief relatif aux règles électorales américaines, le Département de la Justice américain vient de confirmer à 16H ce mercredi que l'enregistrement ne recèle pas d'éléments constitutifs d'une violation des règles sur le financement d'une campagne.
Cette prise de position du 'DoJ' rassure un peu Wall Street même si toutes les hypothèques juridiques ne sont pas encore levées.

Les controverses entourant Donald Trump n'ont pas affecté le Dollar qui accélère avec un gain de +0,6% vers 1,0950/E.

Le pétrole (56,3$) tente de se redresser après -3% perdus la veille et -2% jusque vers 55,6$ en début de journée: le baril de 'WTI' est revenu à environ 1% de son niveau du 13 septembre dernier, avant les attaques Houthis contre Saoudi-Aramco... qui annonce une restauration imminente de ses capacités à 100% et espère toujours pouvoir mener à bien son IPO.

Du coté des valeurs, lanterne rouge de l'indice CAC 40, l'action EssilorLuxottica chute de -2,9% alors que le géant de l'optique organise aujourd'hui sa première journée investisseurs depuis la fusion.
Malgré la hausse du $, LVMH lâche près de -2,4% et Danone complète le trio de queue avec -2,6%.

EDF (-6,6% à 10E) est revenu ce matin sur la revue des coûts, du calendrier et de l'organisation du projet de centrale nucléaire de Hinkley Point C, au Royaume-Uni. L'évaluation des 'coûts à terminaison du projet' est désormais de 21,5 et 22,5 milliards de livres sterling. Cela représente une augmentation comprise entre 1,9 et 2.9 milliards de livres sterling.

Le Conseil d'Administration Plastic Omnium (-1,9%) réuni hier a décidé de mettre en place une nouvelle équipe de direction et de faire évoluer la gouvernance.

A compter du 1er janvier 2020, Laurent Burelle, Président Directeur Général depuis mai 2001, assurera la Présidence du groupe. Laurent Favre sera Directeur Général et Administrateur.


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