La Bourse de Paris a plutôt mal fini la séance après avoir réduit son repli à -0,2% à 1 heure de la clôture.
Le CAC40 cède -0,48% vers 6.055 dans le sillage des indices US qui se sont alourdis (de -0,6% à -0,8% ce soir) alors que le Nasdaq a failli repasser positif vers 16H15, malgré les -2,5% du titre Apple... car Tesla prend +5,5% à 845$).
Wall Street semble donc succomber à la contagion des marchés asiatiques qui ont tous cédé du terrain dans la nuit après l'avertissement d'Apple (-1,4% à Tokyo, -1,5% à Hong Kong, -1% à Taïwan, -2,3% à Séoul).

'A base court terme, les différents et bons indicateurs techniques donnent une assise supplémentaire à l'indice CAC 40 dans son mouvement ascension. A contrario, mais tout en conservant une marge de manoeuvre suffisamment importante sur ces niveaux, le seuil des 5970 points reste à surveiller, une consolidation poussée sous ce support majeur apporterait à un changement de configuration', notent ce matin les équipes de Kiplink.

Rappelons qu'hier, le marché parisien avait fini la séance à ses plus hauts du jour (+0,3%) et s'était tranquillement installé au-dessus du seuil des 6.085 points.

'Les marchés ont salué les mesures d'accompagnement prises par la Banque populaire de Chine et le gouvernement chinois afin d'atténuer l'impact du coronavirus sur l'activité économique, mais cette ambiance optimiste s'est évanouie ce matin après la mauvaise nouvelle de l'avertissement d'Apple sur son chiffre d'affaire de premier trimestre', explique Danske Bank.

Dans un communiqué, le géant technologique californien a indiqué qu'il ne serait pas en mesure d'atteindre ses objectifs de ventes pour le trimestre clos en mars en raison de la fermeture de ses usines chinoises qui pénalisent la production d'iPhone... mais également d'une baisse de la demande chinoise (même phénomène observé il y a 1 an, sans coronavirus).

Les indicateurs économiques publiés ce mardi ne reflètent pas l'impact de l'épidémie de coronavirus sur l'économie mondiale.

En effet, l'indice d'activité 'Empire State' de la Fed de New York affiche une hausse sensible ce mois-ci pour s'établir à +12,9, après +4,8 en janvier, alors que le consensus anticipait pour sa part une relative stabilité de l'indice à +5 en février.
La Fed de New York précise que l'indice des nouvelles commandes a bondi de 16 points pour atteindre +22,1, tandis que celui des livraisons a progressé à +18,9, alors que l'emploi n'a augmenté que modérément.

L'indice NAHB (National Association of Home Builders) se replie certes de -1Pt en février aux USA pour s'établir à 74... mais c'est le 2ème meilleur score historique depuis juillet 2005 et décembre 2017.

Le Dollar poursuit son rallye haussier et l'Euro (-0,3%) s'est enfoncé sous les 1,0800 pour inscrire un nouveau plancher à 1,079$ (au +bas depuis le 20 avril 2017), avant de se redresser vers 1,0815... ce qui reste de toute façon plus bas que le plancher testé la semaine passée.

Du côté des entreprises, c'est confirmé : le groupe Alstom (-4,8%) a annoncé hier soir la signature d'un protocole d'accord avec Bombardier et la Caisse de dépôt et placement du Québec, portant sur l'acquisition de Bombardier Transport.
'Suite à cette opération, Alstom bénéficiera d'un carnet de commandes d'environ 75 milliards d'euros et d'un chiffre d'affaires d'environ 15,5 milliards d'euros. Le prix pour l'acquisition de 100% des actions de Bombardier Transport sera compris entre 5,8 et 6,2 milliards d'euros, et sera payé pour partie en numéraire et pour partie en actions nouvellement émises par Alstom', précise Alstom.

Total, via la coentreprise entre Total Quadran et Amarenco, indique 'confirmer sa position de leader du solaire sur bâtiment en France', avec plus de 182 mégawatts-crête (MWc) remportés sur l'ensemble des tranches de l'appel d'offres CRE 4, lancé en 2017.

Le titre STMicro chute de près de -2% après l'annonce des objectifs d'Apple. Le groupe est un fournisseur important de la marque américaine au même titre que AMS (-3%).
Renault (-6,3%) teste un 'plus bas' depuis 2011 à 30,95E, toujours plombé par ses piètres résultats 2019 et une déferlante d'études négatives qui font le jeu des vendeurs à découvert (rappel: le cours du titre est divisé par plus de 3 en 18 mois... mais les 'mauvaises nouvelles' ne seraient pas encore 'dans les cours').
Faurecia rechute de -5% mais a perdu jusqu'à -6% en séance, effaçant l'essentiel de ses gains de lundi.



Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.