La Bourse de Paris confirme son repli en fin de séance, le sentiment général sur les marchés restant dominé par les préoccupations liées au développement de l'épidémie de coronavirus. Le CAC 40 termine en baisse de -1,24% à 4981,13 points.

Attendue autour de l'équilibre, Wall Street a débuté en hausse mercredi matin, profitant de la santé étincelante affichée par les places boursières chinoises. Le Dow Jones avance de 0,2% tandis que le Nasdaq Composite grimpe de 0,7%.

'L'indice parisien rencontre une grande difficulté à se libérer durablement du niveau d'attraction des 5.040 points, comme si une force de rappel venait bloquer l'indice sur ce palier. A ce niveau, la tendance court terme reste haussière, une configuration positive ayant comme première cible la zone de résistance des 5.200/5.250 points. Sans changement rapide dans la dynamique, l'indice CAC 40 pourrait se stabiliser sur le seuil symbolique des 5000 points', indiquaient ce matin les équipes de Kiplink.

Si le CAC affiche toujours un score flatteur de +14% sur les trois mois écoulés, le marché parisien ne semble plus aller nulle part depuis le début du mois de juin : après une progression de l'ordre de 1,5% lundi, l'indice vedette était reparti à la baisse hier et avait terminé la séance sur une perte de plus de 0,7%.

L'accélération de la pandémie dans plusieurs États américains, au Brésil et en Inde, conjuguée au rebond des cas de contaminations dans certaines parties d'Europe, semble désormais commencer à préoccuper les investisseurs.

Alors que commence tout juste le troisième trimestre, les places boursières mondiales se montrent donc fragiles.

Ce n'est en tout cas pas du côté des données statistiques du jour qu'il faudra aller chercher des catalyseurs positifs : on n'attendait en effet que les stocks de pétrole américains, comme toutes les semaines. Ceux-ci ont augmenté d'environ -5,7 millions de barils, selon des données publiées par l'EIA (Energy Information Administration). Les analystes tablaient pour leur part sur une baisse de l'ordre de -3,1 millions de barils. Les stocks de pétrole s'établissent ainsi à 539,2 millions de barils.

Dans l'actualité des valeurs, Aéroports de Paris indique réaliser la deuxième partie de sa prise de participation de 49% dans GMR Airports dans des conditions révisées par rapport à l'accord signé en février dernier, afin de prendre en compte l'impact de la pandémie de Covid-19.

Atos annonce la création de son Centre d'excellence mondial pour l'informatique haute performance (HPC), l'intelligence artificielle (IA), le quantique et les sciences de la vie. Il a été créé au Wellcome Genome Campus.

Le titre Iliad s'affiche en baisse de -1,8% ce mercredi, même si l'analyste Oddo BHF confirme sa recommandation 'Achat' sur le titre, tout en revoyant à la hausse son objectif de cours, convaincu par la présentation de la nouvelle box hier. La cible d'Oddo BHF passe ainsi de 180 à 210 euros, pour un potentiel de +17%.

Crédit Suisse confirme son conseil à l'achat sur la valeur Airbus mais abaisse son objectif de cours à 78 E (contre 82 E). Le bureau d'analyses annonce des révisions importantes de son FCF 2020e-2021e, mais des changements modestes sur 2022e-2024e.

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