La Bourse de Paris reste assez nettement positive mais continue d'évoluer de façon erratique avec une succession d'écarts d'une quarantaine de points: le CAC40 affichait seulement +0,6% vers 16H et +1,2% à 5.460Pts à 16H25... avant de reperdre 25Pts à 16H35 (5.433).

Entre temps est paru l'indice 'ISM' de l'activité dans le secteur tertiaire (dit des 'services'): il ressort en forte hausse de 55,5 vers 57,3 alors qu'une légère baisse était anticipé à 55 (niveaux du mois de décembre) et prend à contre-pied les anticipations d'un ralentissement lié aux effets du coronavirus.
Une heure auparavant, l'indice PMI manufacturier était ressorti conforme aux attentes à 49,4.

Wall Street qui également fortement varié dans les 2 sens depuis l'ouverture retrouve un second souffle depuis l'ISM des 'services' avec un Dow Jones à +2,2%, les S&P500 et le Nasdaq affichant +1,8% (+0,8% repris en une demi-heure.

L'Euro-Stoxx50 prend +1,3% vers 3.420, le DAX30 avance de +1,4%.

'La reprise haussière reste fragile. Techniquement, la zone support entre 5.285 et 5.250 points semble solide, agissant à court terme comme un seuil majeur de résistance à une nouvelle accélération baissière', estiment cependant les équipes de Kiplink ce matin.

Quelques indices PMI étaient attendus ce matin, et ils sont si positifs qu'il est difficile d'y détecter l'impact du ralentissement chinois (l'ISM des 'services' s'est effondré de 52 vers 26 selon certaines estimation, soit une division par 2).
En s'affichant à 51,6 en février, l'indice PMI composite IHS Markit de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé par rapport à janvier (51,3), et signale ainsi la plus forte expansion du secteur privé de la zone euro depuis six mois.

L'indice PMI composite IHS Markit de l'activité en France signale une croissance modérée du secteur privé en février avec +51,1 en janvier à 52 ainsi qu'une légère accélération du rythme de l'expansion.

L'indice PMI composite britannique, calculé par IHS Markit et le CIPS, s'est établi à 53 en donnée définitive au titre du mois écoulé, à comparer à 53,3 en estimation flash pour février comme en donnée définitive pour janvier.

Le volume des ventes du commerce de détail a augmenté de 0,6% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE en janvier, selon Eurostat. Le pourcentage de variation mensuelle pour décembre a été révisé de -1,6% à -1,1% dans la zone euro et de -1,3% à -1,0% dans l'UE.

En janvier 2020 par rapport au même mois de 2019, l'indice a augmenté de 1,7% dans la zone euro et de 2,1% dans l'UE. Pour décembre 2019, le pourcentage de variation annuelle a été révisé de +1,3% à +1,7% dans la zone euro et de +1,9% à +2,0% dans l'UE.

Outre Atlantique, le secteur privé américain a généré 183.000 emplois le mois dernier, selon ADP, un nombre à comparer à une prévision moyenne des analystes qui s'établissait à 170.000.

Il témoigne néanmoins d'une décélération par rapport aux 209.000 créations de postes enregistrées en janvier, chiffre d'ailleurs révisé en forte baisse par rapport à une estimation initiale qui était de 291.000.

Dans le détail, ADP précise que 11.000 nouveaux emplois ont été générés par le secteur de la production de biens, tandis que celui des prestations de services en a créé 172.000. Le gros des créations (133.000) provient en outre des grandes entreprises.
En fin d'après, Wall Street découvrira les traditionnels stocks de pétrole 'hebdo' US.

En attendant, du côté des valeurs, le fournisseur de matériaux semi-conducteurs Soitec (+7%) indique n'avoir subi à ce jour aucun impact significatif sur ses activités lié à l'épidémie de coronavirus et réitère par conséquent ses prévisions pour l'exercice 2019-20 (clos le 31 mars).

En supposant que les conditions normales d'expédition des produits perdurent jusqu'à la fin du mois, il continue donc d'anticiper pour l'exercice en cours une croissance de son chiffre d'affaires autour de 30%, à périmètre et taux de change constants.

Elis (+3%) publie un résultat net courant de 256 millions d'euros (en hausse de 16% à 260 millions en excluant l'impact IFRS16), et une marge d'EBITDA à 33,6% du chiffre d'affaires (stable à 31,5% en excluant l'impact IFRS16) au titre de 2019.

Le groupe de blanchisserie industrielle affiche une chiffre d'affaires record à 3.281,8 millions d'euros, en progression de 4,7% dont 3,3% de croissance organique, 'reflétant sa capacité à répercuter dans ses prix l'inflation de sa base de coûts'.

Eurofins scientific (+4%) publie au titre de l'année écoulée un BPA (à normes comptables constantes) en baisse de 11% à 11,26 euros, et proposera à ce titre de distribuer un dividende en progression de 20% à 3,45 euros, 'confiant dans ses perspectives de cash-flow positif'. L'EBITDA ajusté comparable a progressé de 22,6% à 883 millions d'euros, dépassant ainsi l'objectif du groupe qui était de 850 millions.


Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.