La Bourse de Paris (-0,23%) aura plafonné tout l'après-midi au contact des 4.850Pts avant de s'alourdir vers les 4.832 au final alors que Wall Street qui ouvrait sans direction a fini par s'orienter à la baisse avec un Dow Jones à -0,75% et un S&P500 à -0,6%.

Une réelle déception puisqu'en préouverture, l'indice large semblait en mesure d'aligner une 4ème séance positive d'affilée, les opérateurs procédant aux derniers habillages de bilans trimestriels (le 3ème trimestre étant dominé de façon écrasante par la 'tech').

Les 3 principaux indices US ont basculé dans le rouge peu après la publication d'un très bon indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board qui déjoue tous les pronostics en s'envolant de +15 points, (de 86,3 vers 101,8 ce mois-ci) alors que le consensus anticipait un score voisin de 90 points.

Le sous-indice des 'anticipations' fait un bond encore plus spectaculaire de 86,6 vers 104... un tel optimisme surprend vu les incertitudes politiques pré-électorales et les prévisions anxiogènes concernant le risque de 'seconde vague' de Covid-19.

Mais il y a aussi du 'moins bien' aux Etats Unis avec le nouveau creusement de -3,5% du déficit de la balance commerciale américaine, à -82,94Mds$ après 80,11Mds$ en juillet.

L'Euro se redresse vivement ce mardi, de +0,5% vers 1,1173$ alors que les prix à la consommation en Allemagne pour le mois de septembre chutent de -0,4% en estimation 'IPCH' (par rapport à la moyenne européenne), du fait notamment d'un abaissement de la TVA de 19 à 16% pour relancer la consommation.
Jamais l'inflation allemande n'a paru aussi éloignée de l'objectif 'central' des 2% de la BCE.

En France, la confiance des ménages dans la situation économique est stable en septembre 2020, à 95 selon l'Insee, toujours un peu en-dessous de sa moyenne de longue période (100).

Autre sujet d'attention des marchés, le premier débat entre Donald Trump et Joe Biden en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis se tiendra ce soir à Cleveland (à 1H du matin, heure française), dans une ambiance qui s'annonce électrique.

Du coté des valeurs, les vedettes de la veille rechutent, avec Renault et Sté Générale à -3,7%.
Peugeot (-3,2%) et Fiat Chrysler Automobiles (-1,3%) ont dévoilé mardi la composition du futur conseil d'administration de Stellantis, le nouveau géant de l'automobile devant naître de leur projet de rapprochement.

Parmi les 11 administrateurs nommés au conseil figurent Robert Peugeot, le président de la holding FFP, ainsi qu'Andrea Agnelli, le patron de la Juventus de Turin.

LVMH a déposé hier soir ses conclusions auprès de la Cour de Justice du Delaware dans le cadre du contentieux l'opposant à Tiffany. Le Groupe est confiant dans sa capacité à démontrer que les conditions de réalisation de l'acquisition ne sont pas réunies et que les arguments fallacieux soutenus par Tiffany sont totalement infondés.

Pernod Ricard a annoncé hier les termes de sa nouvelle émission obligataire d'un montant total de 2,0 milliards de dollars américains comprenant trois tranches Long 7 ans, Long 10 ans et 30 ans.

Total (-1,6%) a signé l'acquisition de la société 'Blue Point London' auprès du Groupe Bolloré, le groupe va peut-être obtenir demain un label 'vert' qui récompenserait ses efforts de production d'énergies renouvelables.

Total reprend ainsi la gestion et l'exploitation du réseau Source London, premier réseau de recharge pour véhicules électriques de Londres avec plus de 1600 points de charge installés dans les rues de la capitale britannique.

Jefferies maintient sa recommandation d'achat sur la valeur et cible son objectif de cours à 110E... contre 33E ce 29 septembre.

Crédit Suisse confirme son conseil à l'achat sur la valeur Euronext et relève son objectif de cours à 118 E (au lieu de 104 E).


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