La perte avait été de 23 millions d'euros sur 2017/2018.

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) est ressorti à 275 millions d'euros, en baisse de 320 millions d'euros par rapport à celui de 2017/2018.

L'industrie sucrière européenne est confrontée aux effets d'une baisse des cours en raison d'une augmentation de l'offre liée à la fin, en 2017, des quotas instaurés dans l'Union européenne.

Pour la division sucre Europe, qui ne représentait que 14% de l'Ebitda ajusté en 2018-2019, le premier semestre de 2019-2020 devrait être identique à celui des six mois précédents, avant une amélioration au second semestre de 2019-2020.

"Tereos est bien positionné pour commencer à bénéficier de la reprise des cours du sucre à partir du second semestre", précise toutefois le groupe dans un communiqué, qui souligne que les prix spot du sucre sont remontés de 33% après la clôture de l’exercice.

Le groupe s'attend à ce que son Ebitda reste positif en 2019-2020, a déclaré le directeur général, Alexis Duval, à Reuters.

La coopérative française, connue pour ses marques La Perruche et Beghin Say, a fait état d'une dette nette de 2,50 milliards d'euros, contre 2,35 milliards d'euros à la fin mars 2018.

Tereos a également dit qu'il rachèterait au producteur italien d'alcool ETEA sa participation de 50% dans Sedalcol France et qu'il céderait à ETEA la part de 50% qu'il détient dans les distilleries de ce dernier en Italie et au Royaume-Uni.

(Sybille de La Hamaide; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Gwénaëlle Barzic)