Cybergun a souhaité apporter deux démentis importants en réponse à des rumeurs et fausses informations. D’une part, le spécialiste du tir de loisir, déclare formellement ne pas être en situation de cessation de paiement ou de faillite. " Cette « fake news » circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et serait alimentée par le retard de publication des résultats semestriels au 30 septembre 2018 ", précise le groupe.

Comme indiqué dans le communiqué de presse du 1er février 2019, le délai nécessaire à la production des comptes a été allongé par l'intégration de nouvelles sociétés dans le périmètre de consolidation. Il s'agit donc de faits purement techniques.

En outre, la société rappelle que son actionnaire de référence s'est engagé à couvrir, le cas échéant, les besoins de trésorerie sur les douze prochains mois lors du dernier arrêté des comptes et à l'occasion de l'augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de juillet 2018.

D'autre part, la société réfute catégoriquement l'idée d'un éventuellement désengagement de son actionnaire de référence. Cette seconde " fake news " serait alimentée par le récent prêt de titres déclaré à l'Autorité des marchés financiers conformément aux obligations des sociétés cotées. Ce prêt de titres à la société ABO est par nature temporaire et a été mis en place dans le cadre du financement obligataire (OCEANE) annoncé dans le communiqué de presse du 30 janvier 2019. Dès la fin de ce contrat, l'actionnaire de référence récupèrera l'intégralité des titres prêtés.

Hugo Brugiere, Vice-président et Directeur général de Cybergun et Président de Restarted Investment, actionnaire de référence de Cybergun , déclare : " Nous avons investi près de 10 millions d'euros en juillet 2018 sur la base d'un cours de référence de 0,88 euro et convertis au total près de 20 millions d'euros de notre compte courant depuis notre arrivée chez Cybergun. Nous comprenons évidemment l'impatience du marché à voir les fruits de plusieurs années de restructuration, notamment concernant les marchés militaires et le projet que nous développons depuis un an et demi. Mais cela ne doit pas nourrir les rumeurs, infondées, de ces derniers jours.  "