Toute modification de la charte suppose un feu vert du ministère de la Justice, qui a déjà reçu une demande en ce sens.

La fondation Carlsberg, principale actionnaire la société depuis 1888, veut en revanche conserver le dispositif prévoyant qu'elle détienne au moins 51% des droits de vote du brasseur.

Elle pourrait ainsi conserver le contrôle de la société même si elle réduisait sa participation. A la fin de 2012, la fondation possédait 30% des actions de Carlsberg et 75% des droits de vote via des actions préférentielles.

Flemming Besenbacher, président à la fois de Carlsberg et de Carlsberg Foundation, est persuadé que le mouvement de concentration mondiale dans le secteur de la brasserie va se poursuivre.

"Carlsberg a l'intention et l'ambition de participer à la consolidation finale dans l'industrie de la bière", a-t-il dit à Reuters.

Il y a six ans, Carlsberg Foundation avait demandé et obtenu de faire passer le seuil minimal de détention d'actions de 51% à 25% afin d'ouvrir la voie à l'époque au rachat, de concert avec Heineken, troisième brasseur mondial, du britannique Scottish & Newcastle.

Vers 10h20 GMT, le titre Carlsberg perdait 0,27% à 563,50 couronnes, un peu plus que l'indice regroupant les valeurs agro-alimentaires européennes (-0,08%).

Teis Jensen, Benoit Van Overstraeten pour le service français