Le titre du producteur de pétrole américain prenait 3% à Wall Street dans les échanges avant-Bourse.

Les prix du pétrole et du gaz ont grimpé en flèche en raison des sanctions occidentales contre la Russie, qui ont réduit l'offre dans un contexte de rebond de la demande depuis les bas niveaux de la pandémie.

Le baril de Brent, référence mondiale du brut, se négociait à 96,81 dollars jeudi, soit une hausse d'environ 25% cette année.

Le prix moyen du baril d'équivalent pétrole de ConocoPhillips, basé à Houston (Texas), a augmenté de 77% pour atteindre 88,57 dollars au cours du trimestre par rapport à l'année précédente. La société n'a couvert aucune de ses ventes de pétrole et de gaz afin de profiter au maximum de la hausse des prix du marché, a-t-elle déclaré.

ConocoPhillips prévoit maintenant de reverser 15 milliards de dollars à ses actionnaires cette année, rejoignant ainsi les grandes sociétés pétrolières comme Chevron qui ont augmenté leurs versements après des années de pression en raison des faibles rendements.

La société, qui a maintenu ses prévisions de dépenses intactes, a légèrement abaissé ses perspectives de production pour l'ensemble de l'année en raison de l'incertitude qui règne en Libye.

Le bénéfice ajusté de la société pour le deuxième trimestre, qui s'élève à 3,91 dollars par action, a dépassé les estimations de Wall Street, qui tablaient sur 3,80 dollars par action, selon les données de Refintiv IBES.