GENEVE, 17 avril (Reuters) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'est pas sûre que la présence dans le sang d'anticorps contre le coronavirus permette d'éviter une nouvelle contamination, a déclaré vendredi son directeur exécutif chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire.

Même si les anticorps sont efficaces, a poursuivi Mike Ryan, il y a peu de chance qu'un grand nombre de personnes les possèdent, ce qui permettrait d'accéder à une hypothétique "immunité collective".

"De nombreuses informations préliminaires qui nous parviennent actuellement suggèrent qu'un pourcentage assez faible de la population est séroconverti (pour produire des anticorps)", a-t-il précisé, lors d'un point de presse.

"Quant à l'attente que (...) la majorité de la société ait développé des anticorps, les données générales montrent l'inverse. Cela ne résoudra donc probablement pas le problème des gouvernements." (Stephanie Nebehay, version française Jean-Philippe Lefief)