26 janvier (Reuters) - Le Danemark a l'intention de mettre fin la semaine prochaine à toutes les restrictions sanitaires restant en vigueur dans le pays, faisant suite à des annonces similaires au Royaume-Uni, en Irlande et aux Pays-Bas, malgré le nombre élevé d'infections par le variant Omicron du coronavirus en Europe.

Le pays nordique a déjà assoupli les restrictions il y a deux semaines, après un mois de confinement, en autorisant la réouverture des cinémas et des salles de concert, mais certaines règles demeurent, notamment les heures d'ouverture limitées des restaurants et le port du masque obligatoire.

Dans une lettre adressée au Parlement, le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, a déclaré que le gouvernement avait l'intention de suivre les recommandations émises mardi par un groupe d'experts, à savoir supprimer toutes les restrictions d'ici le 1er février.

La décision du gouvernement, qui reste soumise à l'approbation du Parlement, constituera l'assouplissement le plus important des restrictions observé dans les pays nordiques.

Les boîtes de nuit pourront rouvrir, les restaurants pourront servir de l'alcool après 22 heures et les clients n'auront plus besoin de présenter un pass vaccinal à l'entrée. Le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun et les magasins pourront lever les limites de fréquentation.

Si ces changements sont approuvés, les seules règles qui demeureront sont celles qui concernent les tests et l'isolement à l'entrée du pays, et qui resteront en place pendant quatre semaines supplémentaires.

Le Danemark a enregistré 46.590 nouveaux cas de COVID-19 mardi, soit un peu moins que le pic de 47.831 signalé vendredi dernier. Le nombre d'hospitalisations liées au coronavirus a atteint 918, le plus élevé depuis un an.

Les autorités sanitaires ont néanmoins estimé qu'entre 30% et 40% des personnes actuellement hospitalisées ayant été testées positives étaient là pour d'autres raisons que le coronavirus. (Reportage Nikolaj Skydsgaard, version française Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)